L'HOMME ET L'ANIMAL - L'INVENTION DE NOUVEAUX LIENS
Le regard de scientifiques sur l'extraordinaire relation entre l'homme et l'animal entre fascination, peur et exploitation. Chiens, chats, chevaux, vaches, cochons... À quand remonte la domestication ? Quelle place occupent les animaux sauvages ou méconnus ? Comment expliquer la menace d'extinction qui plane sur certaines espèces ? Quels sont ces animaux sentinelles susceptibles d'anticiper l'émergence de nouvelles maladies infectieuses ?
L'humanité a toujours entretenu une relation complexe avec l'animal. C'est ce lien, qui s'est intensifié lors de la révolution Néolithique par la domestication de certaines espèces et qui n'a cessé d'évoluer au fil des époques et des cultures, que la science cherche aujourd'hui à explorer. L'agriculture et l'élevage ont en effet constitué la première mise à distance entre le sauvage et le domestique. Avec la mécanisation et les élevages intensifs, les animaux sont devenus des machines vivantes à la fois optimisées et contrôlées en raison de problèmes sanitaires. Quant aux animaux sauvages, leurs espaces se sont réduits, et ils ont été de plus en plus surveillés par l'homme pour leur conservation ou pour leurs impacts réels ou supposés sur la santé et le bien-être humains.
L'espèce humaine s'inspire de l'animal depuis les origines mais elle a souvent entre tenu un rapport de supériorité avec lui. Comment aujourd'hui repenser cette rela tion trop souvent conçue comme utilitariste ? Peut-être en s'interrogeant sur la place de l'humain comme " vivant parmi les vivants ". Cette nouvelle approche passe par la reconnaissance du juste apport de l'animal dans de nombreux domaines. Elle permet de mesurer combien humains et animaux ont évolué de concert en s'appor tant savoirs et connaissances.
Aujourd'hui, la crise sanitaire nous interroge sur les mécanismes de l'émergence de nouveaux agents infectieux issus de la faune sauvage, mais aussi plus généralement sur les rapports entre les animaux et les humains. Un lien qu'il nous appartient de décrypter pour inventer une relation plus équilibrée, permettant de dessiner les contours d'un nouveau pacte avec l'animal.
Un ouvrage collectif sous la direction de Martine Hossaert-McKey, Frédéric Keck et Serge Morand
Institut écologie et environnement INEE/CNRS
Rose-Marie Arbogast, Fabienne Aujard, Silvia Bagni, Éric Baratay, Nicolas Baron, Philippe Billet, Clotilde Boitard, Thomas Cucchi, Colin Fontaine, Philippe Grandcolas, Martine Hossaert-McKey, Christian Jeunesse, Sabrina Krief, Olivier Le Bot, Jane Lecomte, Virginie Maris, Serge Morand, Ludovic Orlando, Marie Pelé, Violette Pouillard, Emmanuelle Pouydebat, Emmanuel Porte, Charles Stépanoff, Cédric Sueur, Stéphanie Thiébault, Claire Vial, Jean-Denis Vigne
Dans la même collection : Biodiversité(s). Nouveaux regards sur le vivant ; Mondes polaires. Hommes et biodiversités, des défis pour la science ; Écologie chimique. Le langage de la nature ; Mondes marins. Voyage insolite au cœur des océans ; Écologie tropicale. De l'ombre à la lumière ; Empreinte du vivant. L'ADN de l'environnement ; Écologie de la santé. Pour une nouvelle lecture de nos maux ; Mangrove. Une forêt dans la mer ; Pré-histoires. La conquête des territoires ; Abeilles. Une histoire intime avec l'humanité.
GUILLAUME APOLLINAIRE, LE FLANEUR DE PARISGrand amoureux de Paris, Guillaume Apollinaire trouva dans la capitale une source d'inspiration en même temps qu'un esprit nouveau libérant la poésie de ses contraintes. Zigzagant dans sa vie comme dans ses vers, il collectionna sans relâche les faits divers, les histoires insolites et les rencontres inattendues, indispensables nourritures d'une œuvre volontairement hétérogène et discontinue mêlant le réel et l'imaginaire.
De la Nouvelle Athènes au Quartier latin, de Montmartre à Saint-Germain-des-Prés, la ville devient sous sa plume un terrain de mots où l'imprévu se pare de lumière./mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503080190002
SAINT GERMAIN DES PRES 100 PHOTOS DE LEGENDEQuelques notes de jazz et tant de souvenirs... La légende de Saint-Germain-des-Prés commence à s'écrire en 1940 quand Sartre et Beauvoir prennent leurs quartiers au Flore ; l'établissement dispose en effet d'un poêle en état de marche, avantage appréciable par temps d'occupation et de restrictions. Elle s'épanouit à la Libération, portée par une jeunesse turbulente qui a envie de s'amuser. La bohème de Saint-Germain des Prés passe sa vie au café et ses nuits au Tabou, habite à l'hôtel et vit de l'air du temps. L'aventure ne dure que quelques années, mais son écho fait le tour du monde. Il en flotte encore le parfum d'insouciance et de liberté dans l'album de famille du quartier réalisé par les plus grands photographes.
The legend of Saint-Germain-des-Prés was created in 1940 by Sartre and Beauvoir themselves, when war-time restrictions made it difficult to keep warm. The bohemian folk of Saint-Germain-des-Prés spent their days at the café and their nights at Le Tabou, the iconic basement of a modest bistro on Rue Dauphine. The adventure only lasted a few years but its echo traveled around the world. The scent of frivolity and freedom still linger in this neighborhood's family album shot by the greatest photographers./mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503080190001
JOHN CARPENTER1978, Halloween. À moins de trente ans, John Carpenter invente le croque-mitaine le plus glaçant de tous les temps. Ce carton planétaire le propulse dans la cour des grands. S'ensuit une pelletée de chefs-d'oeuvre, tout genre confondu : biopic musical du "King" Presley (Le Roman d'Elvis), dystopie sur une Amérique fascisée (New York 1997), horreur paranoïaque en Antarctique (The Thing), comédie de kung-fu à San Francisco (Jack Burton), western de suceurs de sang (Vampires). Si le public l'a parfois boudé, son empreinte sur le cinéma est indélébile. Réalisateur, scénariste, compositeur, Carpenter sait tout faire, avec une radicalité et une indépendance d'esprit qui lui porteront préjudice autant qu'elles lui vaudront le respect, voire la dévotion. Retour sur la carrière du pirate à la tignasse blanche, qui a pulvérisé les artifices du rêve américain./mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501160190001
SOUS-SOLL'ensemble photographique Sous-sol 1 / Sous-sol 2 / Sous-sol 3 dévoile un pan méconnu de la vie du quartier d'affaires de La Défense. Plutôt que le spectacle de ses tours de bureaux, à l'architecture conquérante et étincelante, Margaret Dearing dépeint son envers invisible en s'aventurant sous la surface de la grande esplanade, cette vaste dalle de béton construite à partir de la fin des années 1960. En quarante-et-un clichés, Margaret Dearing explore ces espaces du dessous, qui n'ont d'autres fonctions que de service : faire circuler les personnes, les flux et les objets, stocker les véhicules, connecter les réseaux de transport entre eux et au quartier, permettre l'entretien des locaux, la livraison des marchandises, le fonctionnement des équipements techniques. Si le paysage aérien de La Défense rime avec planification et mondialisation, efficacité et fluidité, lumière et transparence, ces valeurs s'inversent diamétralement dans sa part souterraine : séparation des flux et des publics, stratification des sols, parcours labyrinthiques, zones obscures, matériaux mats aux couleurs sourdes. Cols blancs et cols bleus s'y croisent sans se rencontrer, ignorant les silhouettes plus précaires qui tentent de survivre dans les interstices de ce mille-feuille de béton. Deuxième titre de la collection " Point visuel ", ce recueil photographique restitue sous forme de livre les images créées à l'occasion de la commande " Flux, une société en mouvement " du Centre national des arts plastiques, en 2018-2019. Il est accompagné d'un essai original de la critique d'art Marion Delage de Luget : " Des tréfonds - et de ceux qui en font usage "./mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501090190003