RE APPROPRIATIONS DES SAVOIRS. ACTEURS, TERRITOIRES, PROCESSUS, ENJEUX
RE APPROPRIATIONS DES SAVOIRS. ACTEURS, TERRITOIRES, PROCESSUS, ENJEUX
商品編號:
2205011960001
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196000213
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9782858313860
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Réflexion croisées et comparatives sur le concept et l'usage d'appropriation, réappropriation de savoirs et de savoir-faire, centrant les analyses du point de vue des acteurs et s'intéressant au pouvoir d'initiative et stratégies. Réflexion sur le concept d'appropriation ou de réappropriation de savoirs et de savoir-faire, s'intéressant au pouvoir d'initiative et aux stratégies qu'ils déploient dans la production et l'usage des savoirs.Terrains étudiés : Afrique sub-saharienne, Côte d'Ivoire, Maroc, Mexique, Haïti, Inde, Chine, Iran, France. réflexions croisées d'anthropologues, historiens, sociologues, géographe et spécialiste d'histoire littéraire. Les travaux dépassent la description des savoirs et savoir-faire considérés comme exogènes ou bien redécouverts. Les études permettront des approches comparatives.
LES STRUCTURES DE L'ESPRIT - LEVI-STRAUSS ET LES MYTHESAvec le concept de structure, Lévi-Strauss invente une nouvelle manière de pratiquer la comparaison : au lieu de répertorier les ressemblances entre les cultures, il s'appuie sur leurs différences. Ce geste est indissociable d'une thèse sur la production des phénomènes culturels : chaque société forge ses mythes, ses rites et ses institutions en traduisant et en déformant ceux de ses voisines. Comparer n'est donc pas seulement une manière de classer la diversité des moeurs et des coutumes, mais aussi un moyen de saisir le fonctionnement de l'esprit humain aux points de contact entre les cultures, de comprendre les procédés par lesquels elles construisent leurs différences.Même si la méthode structurale s'applique à un grand nombre de faits sociaux, c'est dans l'étude des mythes que Lévi-Strauss la développe pleinement. Renversant les principes de la philologie, il fait des déformations subies par les mythes un phénomène signifiant qui éclaire les opérations de la pensée symbolique. Pour décrire ce redéploiement du savoir anthropologique, ce livre s'efforce de situer l'anthropologie structurale dans une histoire du comparatisme qui fait intervenir à la fois l'ethnologie, la mythologie, la linguistique, et la psychanalyse.1,540/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2302001748717
ETRE AU MONDE - QUELLE EXPERIENCE COMMUNE ?L'anthropologie a mis au jour que tous les êtres humains n'ont pas la même compréhension du monde ni de ce que signifie être au monde ; parmi ces ontologies, aucune ne surclasse les autres. Existe-t-il alors un point de vue neutre à partir duquel les étudier et les comparer ? Dans ces manières d'être et de « composer des mondes », quelle est la part du processus ? Quelle est la part de l'inscription de l'homme dans l'enchevêtrement des existences et celle de l'observateur dans son objet ? Telles étaient les questions posées dans le cadre du festival « Mode d'emploi » organisé par la Villa Gillet en novembre 2013, lors du débat de Philippe Descola et Tim Ingold, animé par Michel Lussault. Le livre conçu aujourd'hui à partir de ce débat propose une ouverture par Michel Lussault, un dialogue réagencé et révisé où alternent les voix de Philippe Descola et de Tim Ingold, enfin un post-scriptum de la main de chacun des deux intervenants.550/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2302001748675
DIVERSITE DES NATURES, DIVERSITE DES CULTURESPartout dans le monde, nous voyons les lieux et les êtres qui les peuplent en fonction des habitudes reçues de notre éducation, des paysages auxquels nous sommes accoutumés et des manières de vivre qui nous sont familières depuis l'enfance. Cette diversité est un gage de richesse mais rend parfois la coexistence plus difficile : comment des peuples différents par leurs langues, leurs coutumes, leur manière de percevoir le monde, peuvent-ils se comprendre ? Une leçon qui vient enrichir nos débats politiques sur l'avenir de notre planète.710/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2302001748657
LES FORMES DU VISIBLELa figuration n’est pas tout entière livrée à la fantaisie expressive de ceux qui font des images. On ne figure que ce que l’on perçoit ou imagine, et l’on n’imagine et ne perçoit que ce que l’habitude nous a enseigné à discerner. Le chemin visuel que nous traçons spontanément dans les plis du monde dépend de notre appartenance à l’une des quatre régions de l’archipel ontologique : animisme, naturalisme, totémisme ou analogisme. Chacune de ces régions correspond à une façon de concevoir l’ossature et le mobilier du monde, d’en percevoir les continuités et les discontinuités, notamment les diverses lignes de partage entre humains et non-humains.
Masque yup’ik d’Alaska, peinture sur écorce aborigène, paysage miniature de la dynastie des Song, tableau d’intérieur hollandais du XVIIe siècle : par ce qu’elle montre ou omet de montrer, une image révèle un schème figuratif particulier, repérable par les moyens formels dont elle use, et par le dispositif grâce auquel elle pourra libérer sa puissance d’agir. Elle nous permet d’accéder, parfois mieux que par des mots, à ce qui distingue les manières contrastées de vivre la condition humaine. En comparant avec rigueur des images d’une étourdissante diversité, Philippe Descola pose magistralement les bases théoriques d’une anthropologie de la figuration.
Médaille d’or du CNRS, professeur émérite au Collège de France, Philippe Descola développe une anthropologie comparative des rapports entre humains et non-humains qui a révolutionné à la fois le paysage des sciences humaines et la réflexion sur les enjeux écologiques de notre temps.1,930/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2302001747219