Et s'il vous était donné de remonter le long de la "ligne d'Univers" en plein cœur de Paris ? d'entendre Edith Piaf chanter du premier étage de la tour Eiffel ? de tomber nez à nez avec Albert Einstein ? de voir circuler d'antiques machines à vapeur sur la place du Trocadéro? de croiser La Fontaine, venu déguster avec son ami Boileau le bon lait de la ferme Magu, à quelques pas de là ? Et reconnaîtriez-vous la place du Trocadéro à l'époque où elle était habitée par des hordes d'hommes préhistoriques ? ou, plus loin encore, lorsque les brontosaures foulaient le sol de l'actuel palais de Chaillot ? Cette histoire est sans doute la plus mystérieuse qui soit. Igor et Grichka Bogdanov nous plongent jusqu'au vertige dans l'abîme du temps et nous montrent comment les choses ont peut-être commencé. Des années durant, ils ont décomposé les grandes équations de la physique, ils ont tâtonné, exploré, proposé. Ils ont suscité des débats enfiévrés. Mais leurs recherches - l'application de nouveaux instruments mathématiques à l'Univers avant le Big Bang - ont débouché sur une nouvelle façon de faire face à la question de l'origine: avant l'apparition du temps et de l'espace tels que nous les connaissons, sans doute y avait-il "quelque chose" plutôt que rien. Une information de nature mathématique qui "oriente" peut-être l'évolution de l'Univers. Un code cosmologique qui ne peut exister que dans le temps imaginaire. Les observations du satellite Planck, lancé en mai 2009, apporteront sans aucun doute des éléments décisifs. Si, comme le suggèrent déjà certaines mesures du satellite WMAP, la forme de l'espace dans lequel nous vivons est bien sphérique, et si l'on parvient à mieux comprendre cette mystérieuse énergie noire dont Igor et Grichka Bogdanov avaient prédit l'existence dès 1992, leur hypothèse pourrait bien être validée: à l'instant zéro, le temps était imaginaire. Et qui sait si cette singularité initiale ne portait pas en elle l'image d'un ordre profond qui, des premières particules jusqu'aux lointains amas de galaxies, allait orienter le cosmos, le réaliser et, finalement, lui donner un sens.
Igor et Grichka Bogdanov sont docteurs respectivement en physique théorique et en mathématiques. Depuis 2005, ils enseignent la physique primordiale à l'université Megatrend de sciences appliquées de Belgrade. Ils ont notamment publié : Dieu et la Science (entretiens avec Jean Guitton, Grasset, 1991) et Avant le Big Bang (Grasset, 2004). Ils sont également responsables de "Science 2 ", l'émission scientifique de France 2.
RENARDS - LES MAL-AIMESOn les dit nuisibles, on les accuse de tous les maux ou, au contraire, leur beauté fascine. Adorés ou détestés, les connait-on si bien ? Pour dépasser les idées reçues, Pierre Rigaux emmène le lecteur sur le terrain. D’abord narratif, le récit fait peu à peu le lien entre l’observation dans la nature et les connaissances plus générales issues de la biologie et de l’écologie. Qui sont véritablement les renards ? D’où viennent-ils ? Comment vivent-ils ? Le texte basé sur la science prend le parti d’un émerveillement éclairé. Il nous fait changer de regard sur les renards et, à travers eux, sur tous les mal-aimés.1,960/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002055302
UN CHIEN HEUREUX EN APPARTEMENTVous vivez en appartement et vous rêvez d'adopter un chien, mais vous hésitez encore, craignant les contraintes liées à la possession d'un animal dans un tel environnement ? Il est pourtant possible de vivre avec un chien en appartement ! Docteur vétérinaire, spécialiste du comportement animal, Colette Arpaillange vous donne toutes les clés pour bien choisir votre chien et vivre heureux avec lui en appartement : règles de vie en ville, aménagement de votre espace intérieur, rythme de vie du chien et ses occupations, éducation, soins, santé, troubles du comportement…500/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2412002010456
BIOMIMETISME - QUAND LA NATURE INSPIRE DES INNOVATIONS DURABLe biomimétisme est une approche scientifique révolutionnaire qui consiste à imiter les plus belles inventions de la nature – l'efficacité énergétique de la photosynthèse, la solidité du corail, la résistance des fils de soie de l'araignée, les propriétés adhésives des filaments de la moule – pour les adapter au service de l'homme. Janine M. Benyus nous fait découvrir des applications efficaces et respectueuses de l'environnement, développées par des chercheurs pionniers dans les domaines de l'agriculture, des matériaux, de l'informatique, de l'industrie, etc. Elle nous révèle ainsi la merveilleuse richesse de la nature, et nous incite à mieux l'observer pour l'imiter. Construit comme un voyage initiatique, riche de très nombreux témoignages, son livre est devenu une référence incontournable. « Une lecture indispensable pour quiconque s'intéresse aux personnalités et aux idées qui façonnent le monde de demain…» Publisher Weekly820/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2408001966252
LE PARFUM DES FORETS - L'HOMME ET L'ARBRE, UN LIEN MILLENAIREA l’heure où la destruction des forêts suscite les plus vives inquiétudes, souvenons-nous que l’humanité et les arbres ont toujours formé un duo vital. Amoureux des forêts qu’il arpente depuis l’enfance, Dominique Roques évoque avec une lucidité sensible la magie de ses rencontres avec plusieurs grandes espèces d’arbres, tout en mettant en lumière les contradictions d’une économie essentielle à l’humanité.
Car les humains ont grandi parmi les arbres et grâce à eux. Depuis l’invention de la hache, le même paradoxe est à l’œuvre : en coupant du bois, la population se sédentarise et abat toujours plus d’arbres. De sorte qu’en un peu plus d’un siècle, nous avons coupé la moitié des forêts de la planète. Une accélération mortifère.
Bucheron, sourceur, grand voyageur, à travers le fil conducteur du parfum, omniprésent de la cime des pins aux fumées du charbon de bois, Dominique Roques restitue magistralement le destin de forêts exceptionnelles. Les mythiques cèdres du Liban, qui servirent à ériger le temple de Salomon. Les hêtres d’Europe, symboles de mystère et de danger, abattus pour faire reculer le monde sauvage. Les séquoias géants de Californie, décimés par l’arrivée de la mécanisation, qui firent naître la conscience écologique américaine. Ou encore le gaïac bleu, bois saint du Paraguay, refuge des populations guarani. Autant d’histoires fabuleuses et souvent tragiques.
Tout sépare l’arbre, programmé pour une forme d’éternité, et l’homme, sur terre un court instant. Des Gingko ont survécu à Hiroshima, Tchernobyl est aujourd’hui densément boisé : quoiqu’il leur arrive, coupées, brûlées, les forêts repoussent, tissant inlassablement ce que nous déchirons. Mais en abîmant les arbres, c’est nous-même que nous mettons en péril.
Aussi, à la suite du Giono de L’homme qui plantait des arbres, ce récit d’une écriture magnifique appelle à protéger, restaurer et replanter les forêts sauvages. Si la nature a besoin de nous, nous avons encore plus besoin d’elle. Il y a urgence. Réconcilions-nous avec ce dernier refuge contre le bruit et la fureur des hommes.1,050/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2405001928687