Des grottes de Lascaux aux compositions de Maurizio Cattelan, le cheval n'a cessé d'inspirer peintres et sculpteurs. Les représentations les plus spectaculaires de l'histoire de l'humanité - invasions et conquêtes, guerres et triomphes. cérémonies et défilés - impliquent irrésistiblement les grands mouvements de cavalerie. Et l'homme est-il jamais plus grand que lorsqu'il se fait représenter en selle comme sur un trône, dominant sa monture comme il pense dominer le monde ? Autrefois omniprésents sur les champs de bataille, clans les travaux agricoles et pour les transports, les chevaux ont peu à peu disparu de notre environnement immédiat. Ils n'ont pour autant jamais quitté les cimaises de nos musées et les sculptures de nos villes. En multipliant les approches, en transcendant les genres, les lieux et les époques, les meilleurs spécialistes de l'histoire du cheval et de sa représentation dans l'art composent un panorama idéal où ils nous servent de guides. Avec eux, nous franchissons, sur le pas des chevaux, les principaux continents qui. d'est en ouest et de la Préhistoire à nos jours, servent de cadre à cette galerie d'images sans cesse surprenante. sans cesse renouvelée. Uccello, Fouquet, Limbourg, Clouet, Verrocchio, Gozzoli, Piero Della Francesca, Rubens, Van der Meulen, Donatello, Van Dyck, Le Brun, Velàsquez, Véronèse, Delacroix, Géricault, Stubbs, Alfred de Dreux, Gros, David, Vernet, Chassériau, Romney, Barye, Picasso, Bugatti, Malevitch croisent les montures ailées de la mythologie, les armées enterrées de l'Empire du Milieu, le char de Toutankhamon, les chevaux des chasses au lion d'Assurnazirpal, les chevaux de Trajan, les palefrois des tournois médiévaux, les cavaliers de la furûsiyya, les reprises de l'Ecole de Vienne et le galop des courses d'Ascot. C'est à cette promenade exceptionnelle dans l'univers du cheval et de son art que cet ouvrage, comportant plus de 300 illustrations en couleurs, parfois inédites, invite le lecteur.
PARIS IMPRESSIONNISTE - 100 TABLEAUX DE LEGENDEBilingual French-English edition Impressionist Paris Monet peint les fumées de la gare Saint-Lazare, Renoir saisit les reflets du Pont-Neuf dans la Seine, Pissarro figure l'avenue de l'Opéra depuis une chambre d'hôtel, Manet immortalise les serveuses de café de Pigalle, Caillebotte restitue les perspectives haussmanniennes... Tout autant que la côte normande ou la vallée de la Seine, Paris inspire les impressionnistes. Entre son fleuve et ses grands ciels, la capitale ne manque ni de nature ni de texture pour des palettes avides de saisir les jeux de la lumière. En prime, la ville apporte l'animation de ses rues, de ses métiers, de ses cafés, de ses loisirs...
Impressionist Paris Monet painted smoke clouding the Gare Saint-Lazare, Renoir captured the Pont Neuf's reflections in the Seine, Pissarro portrayed Avenue de l'Opéra from his hotel room, Manet immortalized waitresses in a café at Pigalle, Caillebotte depicted Haussmannian perspectives... The Normandy coast and the Seine Valley were not the only inspirations for Impressionists –Paris was as well. Between its river and its tall skies, the French capital lacked neither nature nor textures for artists intent on encapsulating plays on light. Not to mention the bonus of the city's lively streets, workers, cafés and entertainment... 820/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501160145001
VAGABONDAGES"Nicolas Vial, un jour, a trouvé dans une malle au grenier quatre gravures de la campagne d'Égypte en mauvais état, et a entrepris de peindre dessus. Ce n'était pas de sa part une provocation, mais un hommage. L'hommage que rendent d'instinct les enfants aux supports qui les inspirent. Certains de ses amis navigateurs ont bien voulu l'entendre. Des quatre coins du monde, ils lui ont envoyé leurs trésors : de vieilles cartes marines, pour la plupart annotées, qui avaient elles-mêmes voyagé et parfois fait le tour du monde. Nicolas Vial s'est empressé de les enluminer. Dans cet atlas d'un nouveau genre, parfois la carte donne au peintre le cap. D'autres fois Vial emmêle ses pinceaux et fait naviguer des transatlantiques en mer de Chine et des brise-glace aux Antilles. La Dominique devient le panache de fumée d'un vapeur et la Corse du Sud le pont d'un vieux gréement. Nicolas Vial navigue à l'imagination." Ph.H.1,930/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501090145002
GUSTAVE CAILLEBOTTEPour la première fois est abordée ici la prédilection du peintre impressionniste Gustave Caillebotte (1848-1894) pour les figures masculines et les portraits d'hommes, qui dominent son oeuvre. Tout autant qu'à ses cadrages audacieux ou à ses effets de perspective, la grande modernité des chefs-d'oeuvre de l'artiste tient à sa manière originale de dépeindre ses contemporains. Répondant à une ambition "réaliste", il fait entrer dans la peinture des figures nouvelles comme l'ouvrier urbain, le citadin au balcon, le sportif ou encore l'homme nu à sa toilette. Cette vision est aussi profondément personnelle et autobiographique, Caillebotte ne prenant ses sujets que dans son environnement le plus proche, faisant poser ses frères, ses amis du Cercle de la voile de Paris, les ouvriers travaillant pour sa famille ou les bourgeois croisés dans les rues aux alentours de son domicile. Dans le contexte du triomphe de la virilité militaire, du patriarcat bourgeois ou de la fraternité républicaine, ces images questionnent les normes de genre et les catégories sociales et témoignent d'une interrogation de l'artiste sur sa propre identité.640/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501090145001
Peintre consacré du Radeau de la Méduse, Théodore Géricault (1791-1824) n’a cessé d’observer les chevaux. Pendant sa courte vie, il réalise des centaines de tableaux et des milliers de dessins dans lesquels il explore, de son pinceau virtuose, l’anatomie, le mouvement, l’expressivité et l’émotion de l’animal. Du champ de bataille ou de courses à l’écurie, le monde équestre témoigne, chez l’artiste, d’une véritable passion développée depuis l’enfance. Sujet de prédilection de la génération romantique, le cheval a été, pour lui, le lieu de toutes les expériences esthétiques.
Au-delà du motif, l’obsession de Géricault s’inscrit dans un large contexte, géographique, économique, politique, militaire et social. Suivre, observer, scruter ses chevaux sont une formidable manière de comprendre les profondes mutations de la société napoléonienne vers la révolution industrielle. Commissaires de l’exposition « Les chevaux de Géricault », Bruno Chenique, docteur en histoire de l’art, expert de l’artiste, et Gaëlle Rio, docteure en histoire de l’art, spécialiste du xixe siècle, directrice du musée de la Vie romantique, invitent à une lecture ambitieuse et renouvelée d’un des plus grands peintres français.1,930/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2407001955347