Louis Laine, dernier représentant d'une race condamnée, en qui s'accroît peu à peu l'appel de l'horizon et de la mort, est allé chercher là-bas de l'autre côté de l'Océan le seul être, Marthe, une femme, qui ait le pouvoir, en même temps que la vocation, de l'arracher à sa pente. Mais dans nos grandes villes elles-mêmes, manque-t-il aussi de sauvages, c'est-à-dire d'irréductibles, engagés dans la protestation - est-elle complètement illégitime? - de l'individu contre la règle? Ce drame, l'Echange, nous montre un de ces conflits où les amants, malgré une attraction réciproque, née précisément de la contrariété, sont séparés par des intérêts divergents. Paul Claudel
De retour de ses pérégrinations autour du monde, un homme revient sur sa terre natale, l’Afrique, porteur d’une parole adressée à la jeunesse. En narrant l’histoire du Continent depuis ses origines, il demande à ses habitants de tourner à nouveau leur visage vers le soleil, de reconquérir leur liberté et leur dignité, de continuer à marcher et à élargir les horizons.470/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501002015418
CONTES ET LEGENDESFiction documentaire d’anticipation sur la construction de soi à l’adolescence et le mythe de la créature artificielle, Contes et légendes met en scène un monde légèrement futuriste dans lequel humains et robots sociaux cohabiteraient. Quatre ans après l’écriture de la pièce, la photographe Agathe Pommerat, en collaboration avec Joël Pommerat, a mené un reportage photographique pour donner d’autres vies aux personnages de la pièce, à la fois robots et humains. Ces photographies inédites accompagnent le texte et rendent accessible aux lecteurs le trouble tant désiré par l’auteur dans un album illustré.1,380/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2411051180001
MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, LES AMANTS MAGNIFIQUESVersant comique de la comédie-ballet, Monsieur de Pourceaugnac montre comment le provincial de Limoges, prétendant indésirable, est chassé de Paris. Les Amants magnifiques en sont le versant galant ; l'intrigue sentimentale entre grands, prise dans un programme somptueux de musique et de danse, annonce parfois Marivaux.610/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2407001959547
L'AIGLONVienne, Schönbrunn, Metternich, un empire qui se croyait éternel malgré l'ombre de Napoléon qui pèse encore sur l'Europe à travers un jeune homme irrésistible de charme, de fragilité et de mélancolie, une sorte d'Hamlet androgyne qui fut le grand rôle de Sarah Bernhardt et qui était le duc de Reichstadt, le fils de l'Ogre et de l'Aigle : le roi de Rome, l'Aiglon. Les ailes de l'Aiglon naissent, s'ouvrent, palpitent au souvenir de tant de puissance et de gloire, tels que les évoque devant lui Séraphin Flambeau, le grognard légendaire de la Grande Armée. Mais l'histoire n'aime pas les redites et les ailes meurtries vont bientôt se fermer. Le roi de Rome mourra comme il a vécu, en prince autrichien, la pièce se terminant sur la réplique fameuse de Metternich (qui a eu tout de même un peu peur) : " Vous lui remettrez son uniforme blanc."500/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2406001945551