De la société japonaise d'aujourd'hui, que peut nous donner à entendre la mort volontaire, quand on la saisit comme symptôme, dans la rumeur des statistiques ? Mais rien n'existe qu'à être devenu : l'enquête sociologique trace la ligne de départ d'une généalogie. D'un siècle à l'autre, il s'agit alors de parcourir ce pays dont parle Nietzsche, «l'énorme, le lointain et le si mystérieux pays de la morale - de la morale qui a vraiment existé et qui a été véritablement vécue», en explorant sur documents les pratiques diversifiées de la mort volontaire au Japon : comme apothéose de la carrière du guerrier, comme horizon du détachement bouddhique, comme clef de voûte du système féodal, comme épreuve à la mesure de l'amour, comme exaltation sacrificielle, comme conclusion du désespoir et du déracinement. Chaque fois, le choix de la mort volontaire éclaire le milieu humain d'où lui vient son sens, et de proche en proche c'est tout le passé japonais qui se trahit dans ses contradictions, dans ses égarements et dans ses déchirements.
LE GOUT DE PARIS640/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002048390
LA VIE OSSECAILLE1,100/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502101140001
VOYAGE A PIED DANS LA HAUTE-DROME"Ai fait environ 170 km à pied à travers la haute Drôme. Ai écrit au jour le jour les notes de ces étapes." Cette indication du 27 juillet clôturant le Journal de Jean Giono pour l'année 1939 laissait sur leur faim les lecteurs désireux de ne rien ignorer des pérégrinations pédestres de l'homme de Manosque et du Contadour. Mais voilà que, quatre-vingt-cinq ans plus tard, à la faveur d'une heureuse trouvaille dans les archives d'une juridiction d'exception de l'Occupation, le modeste cahier manuscrit de ce "voyage à pied en Haute-Drôme" refait surface... Et il nous offre le témoignage émouvant, spontané et puissant d'un Giono qui ne conçoit le travail romanesque que plongé dans la substance du monde et la géographie humaine, telles que l'appel de la marche y conduit - dans ce "pays étrange", à l'écart des terres familières, laissant deviner "un diabolisme souterrain". L'écrivain consigne ici ses observations, ses sensations ainsi que ses réflexions sur la création littéraire... qui le mèneront, quelque dix années plus tard, à l'écriture de l'un de ces chefs d'oeuvre, Les Grands Chemins, le grand roman noir de l'amitié.830/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501091140002
KODAK EVEREST POCKET" Cherche antique appareil photo égaré sur l'arête nord-est du Devadhunga. Je n'ai jamais entendu parler du Devadhunga. Pourtant, j'ai suffisamment écumé les montagnes des sept continents pour que ma géographie alpine soit rarement prise en défaut. Je pianote sur mon ordinateur et Internet rend son verdict : le Devadhunga a été le nom provisoire du pic XV jusqu'à ce que la Société géographique royale décide de le baptiser du nom de son plus illustre arpenteur général : George Everest. Alors je comprends que l'auteur de l'annonce cherche le Kodak Vest Pocket d'Irvine et Mallory. La chance de ma vie s'offre à moi, je ne la laisserai pas passer." Avec cette nouvelle enquête romanesque, Nicolas Le Nen entraîne le lecteur dans les pas de Sandy Irvine et de George Mallory, sur l'arête nord-est de l'Everest. Ce livre au suspense haletant, parfaitement documenté, nous donne les clefs pour tenter de résoudre, après un siècle de mystère, la plus grande énigme de l'histoire de l'alpinisme.1,100/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501091140001