Albert Thibaudet (1874-1936) fut le critique littéraire le plus important de l'entre-deux-guerres, sur le modèle de Sainte-Beuve et surtout de Montaigne, "père de l'esprit critique". Élève puis ami de Bergson, condisciple de Jarry et de Herriot, admirateur de Barrès, de Maurras et de Mistral, il fut aussi un proche de Gide et de Valéry, l'interlocuteur de Proust, l'égal d'Alain et de Daniel Halévy, le rival de Julien Benda et le complice de Jean Paulhan. Philosophe, puis historien et géographe, son ample curiosité, sa bienveillante versatilité, l'ingéniosité de ses comparaisons et son stymle familier donnèrent une audience européenne à sa chronique de La Nouvelle Revue française. Mois après mois, de 1912 à sa mort, il traita tous les sujets, grands et petits, bas et hauts, graves et cocasses, non seulement les dernières parutions mais aussi les classiques, sans oublier les films de Chaplin. Toutes les "Réflexions sur la littérature" de Thibaudet sont données ici dans l'ordre de leur parution dans la NRF, avec une annotation qui en démêle les perpétuelles allusions. Par leur savoir, ce sont les Lundis du XXᵉ siècle ; par leur sagesse, ce sont nos Essais." Antoine Compagnon.
BULLETIN DE LA SOCIETE INTERNATIONALE DES AMIS DE MONTAIGNE - 2012 - 1, N 55Kjersti BALE, « De la pensée morale dans "Des cannibales" de Michel de Montaigne » - Ali BENMAKHLOUF, « Montaigne. Être, croire, construire » - Jaume CASALS, « La mort de La Boétie » - Kirsti SELLEVOLD et Terence CAVE, « Du cheval échappé à la vigilance épistémique : trouver [que] dans les Essais » - Sylvia GIOCANTI, « Un scepticisme sans tranquillité ? » - Olivier GUERRIER, « "La plume au vent" : l'errance réfléchie » - Patrick HOCHART, « "Le service des dames" » - George HOFFMAN, « Montaigne's Lost Years » - Michel JEANNERET, « Naturaliser l'art ? » - Ullrich LANGER, « Montaigne, le "sublime" et la provocation lyrique » - Christophe LITWIN, « La présomption et la jouissance loyale de soi » - John D. LYONS, « Éthique de la peur » - Mary MCKINLEY, « La palinodie de Montaigne : "De l'yvrongnerie" » - John O'BRIEN, « Le magistrat comme philosophe : La Roche Flavin, lecteur de Montaigne et de Charron » - Nicola PANICHI, « Deus nudus est / Io temo che sia tutto vestito ! Nietzsche legge Montaigne » - François ROUSSEL, « "Désapprendre le mal" » - Bernard SÈVE, « Ménager le fortuit » - André TOURNON, « Coupez ! Ceci n'est pas un article » - Alain LEGROS, « De l'édition des manuscrits de Montaigne : transcrire, régulariser, traduire, moderniser. Réponse à André Tournon et questions »1,490/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2408001962279
UNE HISTOIRE DE LA LECTURE - ILLUSTRATIONS, NOIR ET BLANCParti à la recherche des raisons qui ont fait aimer le livre, Alberto Manguel propose un étonnant récit de voyage à travers le temps et l’espace, dont chaque étape lui est occasion de détours, de visites, de réflexions profondes et d’anecdotes réjouissantes. Célébration heureuse de la plus civilisée des passions humaines, cette histoire écrite du côté du plaisir et de la gourmandise se lit comme un véritable roman d’aventures.580/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2408001961121
Ce volume, consacré à la philosophie dans l’oeuvre de Sade, se propose de considérer plus particulièrement le rapport entre roman et philosophie chez Sade, et d’examiner la manière très particulière dont il s’inscrit dans l’histoire du roman à ambition philosophique.720/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2407001955523