《Les Os des filles女孩之骨》是一則關於三個女人的故事:芭、芭的女兒,以及她的孫女,也就是這本書的作者。故事始於1960年代,以印度支那第二次大戰時被戰火燃燒的越南村莊為背景。第一代的芭獨自養大了三個女兒,並希望帶著她們前往首都河內,逃離悲慘的生活。她做到了,但這個家庭卻在2005年因女兒獨留芭一人於河內、帶著孫女移居法國而破碎。而年輕的小孫女,被硬生生地帶離自己原生的國度,心中仍殘留著對於戰爭、飢荒以及轟炸的記憶。當她多年後染上疾病,在醫院裡,疲憊的身軀令她想起祖母為了生存下去而度過的那些戰役。 這本書裡的三個女人,分別代表不同世代,各自面臨了自己的戰役:戰爭、流亡與疾病。歷史事件會如何影響人與人的關係?母女的情感怎麼會因為一顆炸彈、一艘飛機甚至一間醫院而破裂?2018年,作者帶著回顧母系血緣,希望透過書寫嘗試修復某些可能無法被修復的事物的意志,寫下了這本動人的作品。
« Après deux premiers romans fictionnels, je me suis trouvée face à la nécessité d’écrire un roman plus intime. L’écriture lyrique dont j’avais usé jusque-là laissa place soudain à une écriture plus directe, sans autre envie que celle de raconter la stricte vérité. Pourquoi ? Pour trouver, à travers la littérature, des réponses aux questions qui nous empêchent de vivre.
Les Os des Filles est l’histoire de trois femmes : Ba, sa fille et sa petite-fille – ma grand-mère, ma mère et moi-même. L’histoire commence dans les années 1960, pendant la seconde guerre d’Indochine, sous les bombes d’un village vietnamien. Seule, Ba y élève ses trois filles, avec l’intention de monter à Hanoi, la capitale, pour s’extraire des conditions de vie misérables. Si elle y parvient, le quotidien de cette famille est toutefois brisé en 2005 par le départ des filles en Occident. Tandis que la grand-mère reste à Hanoi, sa fille s’installe en France avec sa petite-fille. Cette dernière, arrachée à sa terre natale, garde dans son corps le souvenir des guerres, des famines et des bombes. Quand l’enfant tombe malade, quelques années plus tard, à l’hôpital où elle se retrouve, son corps fatigué se rappelle les combats d’une grand-mère pour survivre.
Ainsi, Les Os des filles est un roman sur trois générations de femmes qui ont traversé trois combats : celui de la guerre, celui de l’exil et celui de la maladie. Comment les événements historiques influent-ils sur les relations personnelles ? Comment le lien affectif entre une fille et sa mère peut-il être brisé par une bombe, un avion ou bien un hôpital ? De quoi sont donc faits les os qui nous soutiennent ? En 2018, j’ai voulu revenir sur le récit de cette filiation maternelle brisée, afin de réparer avec l’écriture, peut-être, des choses irréparables. »
TOUT LE MONDE AIME CLARAClara voit au-delà des apparences. Ceux qui la connaissent la redoutent autant qu'ils l'admirent. Car elle ne prédit pas seulement l'avenir, elle l'éveille.1,100/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002058520
PATRONYMEAttendue sur le plateau de La Grande Librairie pour parler de son livre, Le Consentement, l’autrice est appelée par la police pour venir reconnaître le corps sans vie de son père, qu’elle n’a pas revu depuis dix ans. Dans l’appartement de banlieue parisienne où il vivait, et qui fut jadis celui de ses grands-parents, elle est confrontée à la matérialisation de la folie de cet homme toxique, mythomane et misanthrope, devenu pour elle un étranger. Tandis qu’elle s’interroge, tout en vidant les lieux, sur sa personnalité énigmatique, elle tombe avec effroi sur deux photos de jeunesse de son grand-père paternel, portant les insignes nazis. La version familiale d’un citoyen tchèque enrôlé de force dans l’armée allemande après l’invasion de son pays par le Reich, puis déserteur caché en France par celle qui allait devenir sa femme, et travaillant pour les Américains à la Libération avant de devenir « réfugié privilégié » en tant que dissident du régime communiste, serait-elle mensongère ? C’est le début d’une traque obsessionnelle pour comprendre qui était ce grand-père dont elle porte le nom d’emprunt, quelle était sa véritable identité, et de quelle manière il a pu, ou non, « consentir », voire collaborer activement, à la barbarie. Au fil de recherches qui s’étendront sur deux années, s’appuyant sur les documents familiaux et les archives tchèques, allemandes et françaises, elle part en quête de témoins, qu’elle retrouvera en Moravie, pour recomposer le puzzle d’un itinéraire plausible, auquel il manquera toujours des pièces. Comment en serait-il autrement dans une Tchécoslovaquie qui a changé cinq fois de frontières, de nationalité, de régime, prise en tenaille entre les deux totalitarismes du XXème siècle ? À travers le parcours accidenté d’un jeune homme pris dans la tourmente de l’Histoire, c’est toute la tragédie du XXème siècle qui ressurgit, au moment où la guerre qui fait rage sur notre continent ravive à la fois la mémoire du passé et la crainte d’un avenir de sauvagerie. Dans ce texte kaléidoscopique, alternant fiction et analyse, récit de voyage, légendes familiales, versions alternatives et compagnonnage avec Kafka, Gombrowicz, Zweig et Kundera, Vanessa Springora questionne le roman de ses origines, les péripéties de son nom de famille et la mythologie des figures masculines de son enfance, dans une tentative d’élucidation de leurs destins contrariés. Éclairant l’existence de son père, et la sienne, à l’aune de ses découvertes, elle livre une réflexion sur le caractère implacable de la généalogie et la puissance dévastatrice du non-dit.1,210/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002057899
EUGENIE GRANDETEugénie Grandet, qui passe pour l'un des modèles du réalisme balzacien, est une "histoire vulgaire, le récit pur et simple de ce qui se voit tous les jours en province", écrit Balzac dans sa Préface de 1833. C'est surtout le grand roman de l'argent et de l'avarice, incarnée par l'un des personnages les plus célèbres de La Comédie humaine : le père Grandet. Balzac, selon Lamartine, a dans cette oeuvre drôle et satirique "cent fois dépassé l'incomparable Molière". Mais Eugénie Grandet est aussi le roman de l'attente et de l'ennui, l'histoire déchirante d'une Pénélope sublime, éprise de son cousin de Paris, frivole dandy à qui elle sacrifiera tout... Ainsi que l'écrivait Sainte-Beuve, ce récit frôle le "chef-d'oeuvre qui se classerait à côté de tout ce qu'il y a de mieux et de plus délicat parmi les romans en un volume".170/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002057805
LA LIBRAIRIE DES LIVRES INTERDITSTous les héros ne portent pas de cape. Certains ont des livres. --- Mitch, libraire passionné, est arrêté un matin pour un crime impensable : il a transgressé la loi en vendant des livres interdits.
Après cinq années de prison, il n'a qu'un désir, retrouver sa liberté et sa librairie. Mais le destin en décide autrement. Le même jour, Mitch croise le procureur qui l'a fait condamner et rencontre Anna, une jeune chef qui pourrait bien être la femme de sa vie.
Que faire quand on est pris entre une irrépressible envie de vengeance et une irrésistible envie d'aimer ? Peut-on rêver d'un avenir sans s'être acquitté du passé ?
Une comédie brillante et engagée qui donne le goût de lire et d'aimer.