LES SENTINELLES DES PANDEMIES - CHASSEURS DE VIRUS ET OBSERVATEURS D'OISEAUX AUX FRONTIERES DE LA CH
LES SENTINELLES DES PANDEMIES - CHASSEURS DE VIRUS ET OBSERVATEURS D'OISEAUX AUX FRONTIERES DE LA CH
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La pandémie de grippe est un des événements qui suscitent une mobilisation au niveau global. Le caractère cyclique des pandémies – la « grippe espagnole » en 1918, la « grippe asiatique » en 1957, la « grippe de Hong Kong » en 1968 – a conduit les experts à penser qu’une nouvelle pandémie était imminente, et qu’elle tuerait des millions de personnes. La question, selon les autorités de santé globale, n’était pas de savoir quand et où la pandémie commencerait, mais si nous étions prêts pour ses conséquences catastrophiques. Il faut donc se préparer aux pandémies pour limiter non seulement le nombre de victimes humaines mais aussi ses effets politiques et moraux. Une pandémie commence quand un pathogène infecte une population humaine non immunisée. On considère que les microbes mutent à travers les espèces animales, où ils se développent habituellement de façon asymptomatique dans leurs « réservoirs animaux », avant de passer aux humains, où ils produisent infection et contagion. Les virus de grippe, en particulier, mutent et se réassortissent chez les oiseaux, notamment aquatiques, et les porcs, décrits comme des « véhicules intermédiaires » parce qu’ils ont des récepteurs dans leurs voies respiratoires qui peuvent s’attacher aux virus aviaires et humains. Quand les microbiologistes suivent les pathogènes dans leurs réservoirs animaux pour anticiper leur émergence chez les humains, ils introduisent ainsi les animaux dans la société. Ce livre montre, avec les méthodes de l’anthropologie sociale, comment les techniques de préparation pour une pandémie de grippe ont transformé nos relations aux oiseaux. Des milliards de volailles ont été tuées à travers le monde pour éviter que des pathogènes potentiellement pandémiques ne passent la frontière d’espèces. Les oiseaux migrateurs ont été surveillés pour comprendre la diffusion des virus de grippe en-dehors de leur lieu d’émergence. L’anthropologie sociale, en tant qu’elle produit du savoir sur les similarités et les différences entre les humains et les autres animaux, peut prendre les pathogènes franchissant les barrières d’espèces comme point de départ pour une enquête sur les transformations des relations entre humains et non-humains. La connexion entre les relations hommes/animaux et les mesures de santé publique s’opère dans les deux sens : de nouvelles relations entre hommes et animaux (comme l’intensification de l’élevage industriel) a produit de nouveaux risques d’émergence, mais les techniques utilisées pour limiter ces risques (comme l’abattage massif de volailles ou l’usage de poulets sentinelles) a aussi changé la façon dont les hommes interagissent avec les animaux. Ce livre est basé sur une recherche ethnographique conduite à Hong Kong, Taiwan et Singapour entre 2007 et 2013. Ces trois territoires ayant été affectés par la crise du SRAS en 2003, ils ont investis dans les techniques de préparation à une pandémie de grippe. Mais ces trois territoires étaient aussi mobilisés contre un virus de grippe aviaire venant de Chine, où le nombre de volailles domestiques avait dramatiquement augmenté au cours des quarante dernières années. Hong Kong, Taiwan et Singapour sont trois points de passage pour la diaspora chinoise, qui pouvait ainsi s’identifier avec les oiseaux migrateurs accusés de propager la grippe à travers le globe. L’un des arguments soutenus dans ce livre est que ces trois territoires situés aux frontières de la Chine et connectés au reste du monde ont trouvé avec la grippe aviaire un langage pour parler des problèmes qu’ils ont avec le continent chinois, considéré comme une puissance émergente dont les conditions de vie manquaient de transparence. Ce livre associe un argument théorique en anthropologie sociale avec une ethnographie des relations entre hommes et animaux dans des techniques de santé publiques afin de saisir ce qu’est « la préparation au niveau aviaire » dans des territoires asiatiques singuliers.
PERSISTANCE DU MERVEILLEUXIl y a bien longtemps que nous, Occidentaux, ne percevons plus, dans les forêts, les montagnes et les lacs, la présence de toutes ces entités du merveilleux que sont les fées, les gnomes, les hommes des bois ou les esprits divers. Ces créatures s'en sont progressivement retirées. Faut-il pour autant en conclure, comme il est tentant de le faire, à un désenchantement ? Nous passons en réalité notre temps à interagir avec tout un bestiaire d'entités méconnues et plus ou moins bienveillantes, notamment dans notre environnement numérique. Pensons aux trolls perturbant les échanges en ligne, aux " daemons ", ces petits programmes qui font tourner nos systèmes d'exploitation, aux créatures de jeux vidéo ou à ces nouveaux monstres que sont les intelligences artificielles. Sans parler des cas plus évidents de rumeurs de fantômes qui hantent les machines. Ce petit peuple habite nos ordinateurs et nos téléphones. Il forme notre mythologie moderne. Qui est là derrière nos écrans ? Quel lien nous unit aux figures de ce bestiaire moderne ? Nicolas Nova propose ici d'observer la manière dont nous dialoguons avec elles. Il montre ainsi que loin d'être désenchanté, notre monde actuel peut et doit être lu comme un lieu dans lequel persiste le merveilleux.1,210/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002034702
LA VOIX DES FANTOMES - QUAND DEBORDENT LES MORTSNous nous plaisons à imaginer que les humains ont inventé les rituels funéraires pour arrêter d’oublier ; nous nous plaisons même à imaginer que c’est ce geste qui a fondé l’humanité et la culture. Et si les morts avaient toujours été déjà là ? Et si l’humanité était née hantée ? Les pratiques funéraires auraient alors été élaborées par d’habiles médiums pour contenir le débordement des revenants.
En menant une anthropologie inédite des fantômes, Grégory Delaplace montre quels genres d’êtres et quels genres d’interlocuteurs les défunts sont invités à devenir. Il rend compte des situations toujours plus ou moins incongrues dans lesquelles ceux-ci échappent aux cadres prévus pour les accueillir. C’est aussi que la détérioration de la planète les ayant fait proliférer, les spectres permettent de penser la catastrophe.
On découvrira combien les ancêtres sont des fantômes mis au pas, des morts à qui les vivants ont appris à vivre, enfin.
Anthropologue, Grégory Delaplace est directeur d’études a` l’École pratique des hautes études. Médaille de bronze du CNRS (2015), il a codirigé la revue L'Homme (2020-2024) et a publié Les Intelligences particulières. Enquête dans les maisons hantées (Vues de l'esprit, 2021).1,210/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2411001996828
LE VAUDOU HAITIEN"Le vaudou appartient à notre monde moderne, sa langue rituelle dérive du français et ses divinités se meurent dans un temps industrialisé qui est le nôtre ; ne serait-ce qu'à ce titre, il relève de notre civilisation".750/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401301960001
AU COMMENCEMENT ETAIT... - UNE NOUVELLE HISTOIRE DE L'HUMANITEVoici l'édition Poche collector du grand livre de davdi Graeber et David Wengrow. Depuis des siècles, nous nous racontons sur les origines des sociétés humaines et des inégalités sociales une histoire très simple. Pendant l’essentiel de leur existence sur terre, les êtres humains auraient vécu au sein de petits clans de chasseurs-cueilleurs. Puis l’agriculture aurait fait son entrée, et avec elle la propriété privée. Enfin seraient nées les villes, marquant l’apparition non seulement de la civilisation, mais aussi des guerres, de la bureaucratie, du patriarcat et de l’esclavage. Ce récit pose un gros problème : il est faux.710/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401081960001