La maison, le chez-soi : de ce sujet, on a souvent l'impression qu'il n'y a rien à dire. Pourtant, la maison est aussi une base arrière où l'on peut se protéger, refaire ses forces, se souvenir de ses désirs, résister à l'éparpillement et à la dissolution. Un bel essai, intelligent et sensible, par l'auteure de Beauté fatale.
Le foyer, un lieu de repli frileux où l'on s'avachit devant la télévision en pyjama informe ? Sans doute. Mais aussi, dans une époque dure et désorientée, une base arrière où l'on peut se protéger, refaire ses forces, se souvenir de ses désirs. Dans l'ardeur que l'on met à se blottir chez soi ou à rêver de l'habitation idéale s'exprime ce qu'il nous reste de vitalité, de foi en l'avenir. Ce livre voudrait dire la sagesse des casaniers, injustement dénigrés. Mais il explore aussi la façon dont ce monde que l'on croyait fuir revient par la fenêtre. Difficultés à trouver un logement abordable, ou à profiter de son chez-soi dans l'état de " famine temporelle " qui nous caractérise. Ramifications passionnantes de la simple question " Qui fait le ménage ? ", persistance du modèle du bonheur familial, alors même que l'on rencontre des modes de vie bien plus inventifs... Autant de préoccupations à la fois intimes et collectives, passées ici en revue comme on range et nettoie un intérieur empoussiéré : pour tenter d'y voir plus clair, et de se sentir mieux.
PLAIDOIRIE POUR L'AVORTEMENT"L'acte de donner la vie, comme l'acte de ne pas la donner, c'est un acte volontaire, c'est un acte de responsabilité. Ce que je voudrais que le Tribunal comprenne et, après lui, les hommes qui nous gouvernent, c'est que nous sommes des êtres libres et responsables, tout comme les hommes. Et puisque nous devons donner physiologiquement la vie, il faut que nous le décidions en êtres libres et responsables, et sans le contrôle de personne." Un texte essentiel, une plaidoirie historique pour le droit à l'avortement en France.170/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002048372
FEMINISMES AFRICAINSCe recueil d’entretiens est conçu comme une série de conversations avec une vingtaine d’activistes, universitaires féministes en majorité d’Afrique et de sa diaspora. Ces dialogues, conçus dans le but de décentrer la production de connaissance sur les féminismes en Afrique dans une perspective décoloniale, portent sur leurs pratiques, philosophies, aspirations, défis et joies féministes. Il en ressort des interviews qui, au fur et à mesure qu’elles se disent, esquissent une mosaïque fascinante de jeunes hommes et de femmes aux profils, âge, genre, orientation sexuelle, classe, nationalité et parcours professionnels certes variés, mais unis par la passion d’une Afrique où règne davantage d’équité et de justice sociale !830/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501191950001
PENSER GLOBAL ? - DIX VARIATIONS SUR UN THEMEPenser global est à l'ordre du jour. Depuis les années 1990, une production massive y a répondu, sans qu'une formule stabilisée, ni même une version dominante ne puissent être considérées comme acquise en termes de méthode, moins encore un cadrage théorique. Les approches globales demeurent un chantier largement ouvert et qui ne cesse de se transformer. Ce volume n'entend pas ajouter une définition à celles qui ont été proposées. Fidèle au projet d'"Enquête", à partir de quelques expériences de recherche, il vise plutôt à mieux saisir ce que peuvent être pour les sciences sociales les enjeux et les effets d'appropriation d'une notion, le global, qui est à la fois spatiale (par rapport à d'autres échelles d'analyse) et conceptuelle (par rapport à d'autres termes en usage dans nos disciplines, tels ceux de généralité ou d'universalité). Quels éclairages est-elle susceptible de nous apporter ? Quelles opérations rend-elle possibles ? Que gagne-t-on à la mobiliser ?1,480/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501161950003
LA FABRIQUE DES TRANSCLASSESHistoriens, philosophes, sociologues, psychanalystes, hommes d'arts et de métiers : les auteurs de ce livre sont pour la plupart des transclasses, produits d'une histoire singulière et collective. Ils prennent ouvertement la parole et croisent leur approche pour rendre visible une réalité parfois idéalisée, mais très souvent méconnue : celle du passage d'une classe à une autre. Ni fierté outrancière, ni honte coupable : ils veulent avant tout comprendre l'origine et la nature d'un tel changement social et s'interroger sur la fabrique d'une manière d'être et de vivre l'entre-deux. À travers des récits en première personne et l'examen de figures et de configurations historiques, présentes et passées, ils font le pari que les mouvements au sein de la société ne sont pas réductibles à des données statistiques, que l'intime a une portée politique et peut être audible et utile à tous, transclasse ou non.1,160/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501161950002