« Quelle folie s'était emparée d'elle, personne n'aurait pu le dire, mais lentement et sûrement cette folie poussait à l'intérieur, étendant ses racines partout, dans les moindres replis de sa chair et de ses rêves. » Un soir, dans un bar clandestin du XVIIIe arrondissement, Marianne fait la rencontre de Virgile, paysagiste talentueux, fantasque et homosexuel. Très vite, c'est l'évidence. Ils s'aiment comme on ne s'aime qu'une fois. Des rues de Paris aux plages bretonnes, leur amour a le goût citronné et sec de la margarita, celui des huîtres iodées, des bons vins et des soirées déjantées ; en bande-son on entend la variété italienne des années 80, Patti Smith, Janis Joplin. Ensemble, Marianne et Virgile mènent une vie de fête et de gaieté, ils ont des projets d'avenir, et bientôt le désir d'un enfant, quand un événement dramatique vient bouleverser leur histoire. " "「有種瘋狂已經佔據了她,沒人說得準那是甚麼感覺,這種瘋狂慢慢地在她的內心增長,遍布她身上的每個角落,盤據她的身體和夢境的深處。」 某一天晚上,在巴黎18區一家地下酒吧裡,瑪麗安遇見了維吉爾,他是一個才華橫溢、異想天開的同性戀。戀情很快就明朗化,他們對彼此的愛就像一輩子只會愛這麼一次。從巴黎的街道到布列塔尼的海邊,他們的愛情有檸檬的酸甜和瑪格麗特的乾澀,像鹹鹹的牡蠣配上一杯好酒,也像那些瘋狂夜晚,讀者就好像聽到義大利八零年代的歌曲、帕蒂 · 史密斯、賈尼斯 · 喬普林作為背景音樂響起。瑪麗安和維吉爾一起過著歡樂和幸福的生活,但當他們對未來充滿規劃,準備要生小孩的時候,一場悲劇擾亂了他們的美好故事。
TOUT LE MONDE AIME CLARAClara voit au-delà des apparences. Ceux qui la connaissent la redoutent autant qu'ils l'admirent. Car elle ne prédit pas seulement l'avenir, elle l'éveille.1,100/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002058520
PATRONYMEAttendue sur le plateau de La Grande Librairie pour parler de son livre, Le Consentement, l’autrice est appelée par la police pour venir reconnaître le corps sans vie de son père, qu’elle n’a pas revu depuis dix ans. Dans l’appartement de banlieue parisienne où il vivait, et qui fut jadis celui de ses grands-parents, elle est confrontée à la matérialisation de la folie de cet homme toxique, mythomane et misanthrope, devenu pour elle un étranger. Tandis qu’elle s’interroge, tout en vidant les lieux, sur sa personnalité énigmatique, elle tombe avec effroi sur deux photos de jeunesse de son grand-père paternel, portant les insignes nazis. La version familiale d’un citoyen tchèque enrôlé de force dans l’armée allemande après l’invasion de son pays par le Reich, puis déserteur caché en France par celle qui allait devenir sa femme, et travaillant pour les Américains à la Libération avant de devenir « réfugié privilégié » en tant que dissident du régime communiste, serait-elle mensongère ? C’est le début d’une traque obsessionnelle pour comprendre qui était ce grand-père dont elle porte le nom d’emprunt, quelle était sa véritable identité, et de quelle manière il a pu, ou non, « consentir », voire collaborer activement, à la barbarie. Au fil de recherches qui s’étendront sur deux années, s’appuyant sur les documents familiaux et les archives tchèques, allemandes et françaises, elle part en quête de témoins, qu’elle retrouvera en Moravie, pour recomposer le puzzle d’un itinéraire plausible, auquel il manquera toujours des pièces. Comment en serait-il autrement dans une Tchécoslovaquie qui a changé cinq fois de frontières, de nationalité, de régime, prise en tenaille entre les deux totalitarismes du XXème siècle ? À travers le parcours accidenté d’un jeune homme pris dans la tourmente de l’Histoire, c’est toute la tragédie du XXème siècle qui ressurgit, au moment où la guerre qui fait rage sur notre continent ravive à la fois la mémoire du passé et la crainte d’un avenir de sauvagerie. Dans ce texte kaléidoscopique, alternant fiction et analyse, récit de voyage, légendes familiales, versions alternatives et compagnonnage avec Kafka, Gombrowicz, Zweig et Kundera, Vanessa Springora questionne le roman de ses origines, les péripéties de son nom de famille et la mythologie des figures masculines de son enfance, dans une tentative d’élucidation de leurs destins contrariés. Éclairant l’existence de son père, et la sienne, à l’aune de ses découvertes, elle livre une réflexion sur le caractère implacable de la généalogie et la puissance dévastatrice du non-dit.1,210/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002057899
EUGENIE GRANDETEugénie Grandet, qui passe pour l'un des modèles du réalisme balzacien, est une "histoire vulgaire, le récit pur et simple de ce qui se voit tous les jours en province", écrit Balzac dans sa Préface de 1833. C'est surtout le grand roman de l'argent et de l'avarice, incarnée par l'un des personnages les plus célèbres de La Comédie humaine : le père Grandet. Balzac, selon Lamartine, a dans cette oeuvre drôle et satirique "cent fois dépassé l'incomparable Molière". Mais Eugénie Grandet est aussi le roman de l'attente et de l'ennui, l'histoire déchirante d'une Pénélope sublime, éprise de son cousin de Paris, frivole dandy à qui elle sacrifiera tout... Ainsi que l'écrivait Sainte-Beuve, ce récit frôle le "chef-d'oeuvre qui se classerait à côté de tout ce qu'il y a de mieux et de plus délicat parmi les romans en un volume".170/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002057805
LA LIBRAIRIE DES LIVRES INTERDITSTous les héros ne portent pas de cape. Certains ont des livres. --- Mitch, libraire passionné, est arrêté un matin pour un crime impensable : il a transgressé la loi en vendant des livres interdits.
Après cinq années de prison, il n'a qu'un désir, retrouver sa liberté et sa librairie. Mais le destin en décide autrement. Le même jour, Mitch croise le procureur qui l'a fait condamner et rencontre Anna, une jeune chef qui pourrait bien être la femme de sa vie.
Que faire quand on est pris entre une irrépressible envie de vengeance et une irrésistible envie d'aimer ? Peut-on rêver d'un avenir sans s'être acquitté du passé ?
Une comédie brillante et engagée qui donne le goût de lire et d'aimer.