Les 243 Fables de Jean de La Fontaine, plus quelques préfaces, introductions et conclusions versifiées, regorgent de mots oubliés, fourmillent de chausse-trappes, de contresens, d’archaïsmes, de termes rares et d’expressions passées de mode. La richesse du vocabulaire et les effets esthétiques produits par celui-ci est une source d’enchantement, d’étonnement, mais est également un voyage aux racines de la langue française. Certains mots encore en usage aujourd’hui exprimaient au xviie siècle d’autres pensées, avaient d’autres significations. Que signifiaient les verbes, adjectifs, objets, métiers, expressions devenus inusitées … tels reginglette, barbacole, ais, los, estafier, machineur, placet, foin, reguinder, clabauder, enter, porter les bouteilles, porter le bonnet vert, prendre l’écuelle aux dents, semondre…. pour n’en citer que quelques-uns ?
LES SENS CACHES DE LA RECHERCHE (POCHE)Au-dessous du texte visible, Marcel Proust nous fait entrevoir un texte souterrain, plus savoureux, dévoilé grâce aux explications de références à des personnages réels ou à des oeuvres littéraires. Ce volume explore aussi les amitiés de l'écrivain, les antinomies de sa pensée, sa vision de la société et des arts.830/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002044305
LES SENS CACHES DE LA RECHERCHEAu-dessous du texte visible, Proust nous fait entrevoir un texte souterrain, plus savoureux, qu'on atteint en expliquant les références aux personnages réels, aux oeuvres littéraires, etc. Ici on explore aussi les amitiés de l'écrivain, les antinomies de sa pensée, sa vision de la société et des arts.2,150/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002044297
ECRITS SUR PROUSTBernard de Fallois, par ses découvertes puis son travail de diffusion, réorienta définitivement au XXe siècle notre compréhension de l'oeuvre de Proust. L'ensemble de ses préfaces et conférences, resituées et annotées, offre une lumineuse synthèse sur À la recherche du temps perdu.1,540/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002044256
A L'OMBRE DE MAURICE BARRESLe centenaire de la mort de Marcel Proust - "notre jeune homme", disait Maurice Barrès - a été célébré avec majesté en 2022. Et celui de Barrès, disparu en décembre 1923 ? Le "prince de la jeunesse" à la fin des années 1880, devenu durant la Grande Guerre le "rossignol du carnage", comme l'appelait Romain Rolland, ne s'est pas remis de son engagement antidreyfusard et nationaliste, de son appartenance à la Ligue de la patrie française en 1899 et de sa présidence de la Ligue des patriotes en 1914. Comment le jeune individualiste insolent et vaguement anarchiste, zélateur du Culte du Moi, est-il devenu le chantre de "La Terre et les Morts" et le propagandiste de la tradition française ? "Barrès s'éloigne", observait Montherlant dès 1925. Plus tard, Zeev Sternhell le rendra responsable de l'invention du fascisme, sentence excessive mais raison suffisante de ne pas l'oublier. Et le styliste n'aura cessé d'exercer une influence certaine sur les écrivains de l'entre-deux-guerres, Malraux, Drieu la Rochelle, Mauriac, Montherlant, et surtout Aragon, qui n'a jamais renié sa dette. L'Ennemi des lois, Les Déracinés, La Colline inspirée, avec lesquels grandirent plusieurs générations d'adolescents, sont peu disponibles en librairie aujourd'hui. Mais les historiens de l'art n'ignorent pas cet homme de lettres exceptionnel qui a tant parcouru l'Italie et l'Espagne et fait connaître leurs trésors. Un siècle après sa mort, la place de Barrès dans la littérature française ne peut pas être ignorée. Les auteurs : Antoine Compagnon, Jessica Desclaux, Grégoire Kauffmann, Alexandre de Vitry, Michel Winock, ainsi qu'Albert Thibaudet.990/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002041219