Dès le début, il y a la ville, la ville et ses paradoxes : dans les espaces urbains et leurs successions se trouvent la place publique, mais aussi l'enfermement et la solitude. C'est donc le « sauvage » (le mot : ye, la campagne, le rude, le non cultivé) qui est le « pays natal ». Et ce dans quoi l'on a toujours baigné, les digues, le silence, le temps – à la surface duquel errent les humains. Plus loin se dessinent territoires et cartes (même imaginaires : les fines ridules que dessine l'eau sur le sable), là où un train, parcourant la côte entre Taipei et Yilan, trace une frontière, entre l'intérieur et l'extérieur, entre soi et autre. L'île, ici, est à la fois soi-même et la patrie à jamais séparée. De telles délimitations, coupures et enfermement donnent à la solitude son poids particulier et, là aussi, paradoxal. Jamais sans les miens, semble-t-il être dit ici, mais jamais vraiment avec eux non plus. On frôle des précipices, des univers parallèles. Un feu couve, sous l'apparente froideur, et il se pourrait bien qu'il brûle tout. Des déités veillent, cependant : Dieu le père ou divinités moins imposantes, mais en nombre. Tous les temps coexistent ; visions de chasses archaïques, de tribus ennemies qui annoncent les « communautés » d'aujourd'hui.
Ling Yu est une poétesse renommée à Taïwan, née à Taipei en 1952. Diplômée de lettres chinoises de l'Université Nationale de Taiwan, elle a ensuite étudié et enseigné aux États-Unis. Elle a été rédactrice en chef de la revue La poésie moderne au côté de HsiaYu. Elle a enseigné dans différentes universités à Taïwan. Elle a publié une dizaine de recueils de poésie ; sa poésie est présente dans de nombreuses anthologies en anglais.
Choix et traduction du chinois (Taïwan) par Camille Loivier et Emmanuelle Péchenart.
L'univers artistique de l'auteur hollandais Robin Ruizendaal est peuplé de souvenirs de son enfance à Den Haag auprès de grands-parents revenus d'Indonésie, de voyages, d’atlas et de mappemondes, de rencontres improbables entre gens de différents continents et de différentes époques, de résurgences d’odeurs de cuisine, de parfums de fleurs de frangipaniers et de chants de geckos… Une toile de fond tout droit surgie du Sud-Est Asie adopté par l’écrivain depuis des décennies .
La Maison Rouge est une épopée extraordinaire où plusieurs générations d'individus se côtoient, vivent sous le même toit et portent en eux un lourd secret que seule l'innocence d'une petite fille, An, pourra résoudre le jour de ses 12 ans. Le prénom chinois donné par le sinologue Robin Ruizendaal à cette petite fille utilise le caractère 安 (ān) qui porte en lui une vibration positive, évoquant la paix, la sérénité et le bonheur bientôt retrouvé. Pourtant An n'est pas au bout de ses peines, et il lui faudra beaucoup de courage et toute la bienveillance de ses amis pour aller au bout de l'énigmatique tout autant que fantastique aventure!
Ecrit en 2020, pendant la pandémie planétaire, ce livre peut être lu à différents niveaux. A priori destiné au jeune public, ce livre sera lus par des lecteurs plus émérites qui y verront là un bel exemple de résilience et à coup sûr, une leçon de bonheur. Voici un livre qui fait du bien!
The scents and colours of Asia, a mixture of peoples and ethnicities, who together build a harmonious community with art, food and music.
A group of adorable and eccentric people live in a large, slightly decaying house on an island. An collects colours and lives a calm life in the Red House with the people there, including her best friend Terri. On the surface all seems well. But the Red House hides a terrible secret.
The Red House is a story about a community of unique characters, friendship, coming of age and overcoming hardship – in the course of an exciting and magical voyage through South and Southeast Asia. Our lives can take strange turns, but they are full of colours, hope and beauty. 500/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002056131
SEA YOU HERE AND US 貓與海的彼端Wu Xiaorong, née dans une famille monoparentale, était une personne marginalisée à l'école dont même les professeurs se moquaient, elle détestait donc aller à l'école. Jusqu'à sa rentrée en troisième année de l'école primaire, où elle a rencontré Tong Kewei, la fille la plus populaire. Bien que différente, les deux filles deviennent amis autour d'une passion commune, à savoir le manga... Wu Xiaorong est adulte et bien qu'ayant avancé dans sa vie au travers de sa passion, son passé lui pèse et elle a besoin de tourner la page.690/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2412002012606