« Qui mange à table d’hôte, invité gourmand, parfois beau causeur, est dit parasite. La bête petite qui vit de son hôte, qui change son état courant et le met en risque de mort, est dite, encore, parasite. Le bruit qui interrompt sans cesse nos dialogues ou intercepte nos messages, voici toujours le parasite. Pourquoi nommer d’un même mot un homme, une bête et une onde ? Voici un livre d’images, d’abord, comme réponse à la question, une galerie de portraits. Il faudra un peu deviner qui se dissimule sous les plumes et sous les poils, et sous l’accoutrement du fabuleux. Des animaux, grands et petits, mangent ensemble, leur festin est interrompu. Comment ? Par qui ? Pourquoi ? Sortent les animaux, les repas continuent. Nous mangerons avec Jean-Jacques, avec Tartuffe, avec Socrate, avec les frères de Joseph... Le parasite prend et ne donne rien : des mots, des bruits, du vent. L’hôte donne et ne reçoit rien. Voici la flèche simple, irréversible, sans retour, elle vole entre nous, c’est l’atome de la relation, et c’est l’angle du changement. Abus avant l’usage et vol avant l’échange. On peut construire, à partir d’elle, ou repenser au moins, techniques et travaux, économie et société. »
PHILOSOPHIE MAGAZINE N 188 : OU COMMENCE LA TYRANNIE ? - AVRIL 2025Tous ceux qui sont attachés aux valeurs fondamentales de la démocratie – la liberté d’expression, l’égalité des droits, un certain humanisme – considèrent notre époque avec inquiétude. Alors que la plus puissante des démocraties bascule, les Européens semblent être de plus en plus isolés dans leur défense du modèle démocratique. Que sommes-nous en train de vivre, au juste ?380/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002061262
Ces questions se posent, aujourd’hui, à tous les niveaux, tant en Ukraine, où les belligérants vont devoir négocier une paix, qu’en France, où les partis se disputent sur la politique à suivre, que sur nos lieux de travail, en couple ou dans la famille.
Alors, à quel prix faire des compromis ?380/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002061254
PHILOSOPHIE MAGAZINE HS N 64 : L'ART DE LA GUERRE - PRINTEMPS 2025« Si vis pacem, para bellum ». Le vieil adage latin le dit à sa manière : la guerre, ça se prépare, ça s'anticipe, ça se pense ; avec l'espoir de l'éviter. Encore faut-il savoir de quoi on parle : force invisible mais suprême qui équilibre le monde et le fait devenir ? Moteur de l'histoire, comme l’affirme Hegel ? Si c'est le cas, changer de moteur s'impose, mais est-ce possible ?
Réponses dans le tout nouveau hors-série de Philosophie magazine consacré à « L’art de la guerre »550/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2503002061240