Voyages dans le temps et dans l'espace, ces vagabondages suivent les pérégrinations parisiennes de quelques écrivains illustres. Abandonnant aux érudits le commentaire de leurs chefs-d'oeuvre pour se consacrer à la baguenaude en compagnie de ses auteurs favoris, l'auteur sillonne les lieux de leurs promenades, accompagne leurs visites, leurs déménagements, tente de discerner les motifs sentimentaux, familiaux ou financiers de leurs déplacements dans le Paris de leur époque. Certains auteurs sont éliminés de ce florilège : ce sont des Parisiens sédentaires. En revanche, Chateaubriand, Hugo, Stendhal, Simenon et quelques autres ont manifesté une bougeotte citadine. Proust lui-même, pantouflard claquemuré dans sa chambre de liège du boulevard Haussmann, a déambulé comme un s.d.f., victime des aléas du négoce immobilier. Léon-Paul Fargue, piéton de Paris légendaire, exprimait, après tant d'indolentes flâneries, un voeu qui anticipait cet ouvrage : "Il y a des années que je rêve d'écrire un "plan de Paris" pour personne de tout repos, c'est-à-dire pour des promeneurs qui ont du temps à perdre et qui aiment Paris.
BULLETIN DE LA SOCIETE INTERNATIONALE DES AMIS DE MONTAIGNE - 2012 - 1, N 55Kjersti BALE, « De la pensée morale dans "Des cannibales" de Michel de Montaigne » - Ali BENMAKHLOUF, « Montaigne. Être, croire, construire » - Jaume CASALS, « La mort de La Boétie » - Kirsti SELLEVOLD et Terence CAVE, « Du cheval échappé à la vigilance épistémique : trouver [que] dans les Essais » - Sylvia GIOCANTI, « Un scepticisme sans tranquillité ? » - Olivier GUERRIER, « "La plume au vent" : l'errance réfléchie » - Patrick HOCHART, « "Le service des dames" » - George HOFFMAN, « Montaigne's Lost Years » - Michel JEANNERET, « Naturaliser l'art ? » - Ullrich LANGER, « Montaigne, le "sublime" et la provocation lyrique » - Christophe LITWIN, « La présomption et la jouissance loyale de soi » - John D. LYONS, « Éthique de la peur » - Mary MCKINLEY, « La palinodie de Montaigne : "De l'yvrongnerie" » - John O'BRIEN, « Le magistrat comme philosophe : La Roche Flavin, lecteur de Montaigne et de Charron » - Nicola PANICHI, « Deus nudus est / Io temo che sia tutto vestito ! Nietzsche legge Montaigne » - François ROUSSEL, « "Désapprendre le mal" » - Bernard SÈVE, « Ménager le fortuit » - André TOURNON, « Coupez ! Ceci n'est pas un article » - Alain LEGROS, « De l'édition des manuscrits de Montaigne : transcrire, régulariser, traduire, moderniser. Réponse à André Tournon et questions »1,490/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2408001962279
UNE HISTOIRE DE LA LECTURE - ILLUSTRATIONS, NOIR ET BLANCParti à la recherche des raisons qui ont fait aimer le livre, Alberto Manguel propose un étonnant récit de voyage à travers le temps et l’espace, dont chaque étape lui est occasion de détours, de visites, de réflexions profondes et d’anecdotes réjouissantes. Célébration heureuse de la plus civilisée des passions humaines, cette histoire écrite du côté du plaisir et de la gourmandise se lit comme un véritable roman d’aventures.580/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2408001961121
Ce volume, consacré à la philosophie dans l’oeuvre de Sade, se propose de considérer plus particulièrement le rapport entre roman et philosophie chez Sade, et d’examiner la manière très particulière dont il s’inscrit dans l’histoire du roman à ambition philosophique.720/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2407001955523