L'ORDINAIRE DE LA LITTERATURE - QUE PEUT (ENCORE) LA THEORIE LITTERAIRE ?
L'ORDINAIRE DE LA LITTERATURE - QUE PEUT (ENCORE) LA THEORIE LITTERAIRE ?
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Qu’on ne s’y trompe pas : la théorie littéraire n’a rien à voir avec une recension entomologique des espèces de la littérature; ni avec une pulsion de rangement policière qui lui ferait mettre en ordre le champ littéraire. On est passés à autre chose : à rebours d’un formalisme desséchant qui l’aurait coupé du réel, on pense plutôt la théorie comme l’occasion d’une promenade gentiment humaniste donnant l’occasion de prendre un bon bol d’air littéraire et de s’ouvrir éthiquement au monde. Comme cela n’a pas suffi, on a beaucoup réfléchi ces dernières années aux belles intentions de la littérature de se remobiliser dans l’arène politique, de ne pas y faire de la figuration ou de ne pas y compter pour du beurre. Au point parfois d’en faire un mantra consensuel, voire paradoxalement dépolitisant (cf. Olivier Neveux, Contre le théâtre politique ou Contre la littérature politique). La théorie littéraire n’a pas manqué elle aussi d’amplifier ce découplage entre ce que la littérature dit qu’elle fait et ce qu’elle fait vraiment. L’ordinaire de la littérature inspecte les conditions logiques et politiques dans lesquelles la théorie littéraire s’est récemment écrite – croyait-elle hors de toute idéologie, alors qu’elle en relayait l’air de rien d’autres, idéalistes et libérales. Frileuse à assumer des tâches critiques contre ce que la littérature prétend faire dans l’ordre politique qu’on nous fait vivre, elle a pris le pli – par déférence, par complaisance ou par scrupule professionnel – de passer les plats de la littérature contemporaine, sans avoir rien à y redire, ni sans en pointer les duplicités ou les inconséquences. Avec le risque grand d’un déchire- ment entre une injonction lénifiante à la politisation et un geste théorique dépolitisé. Pourtant, elle ne saurait se contenter de quadriller le champ de la production contemporaine, sans être contrariante, imaginative ou exploratoire. Ce livre rend justice ainsi aux tentatives théoriques pour affronter des questions aussi décisives que l’autonomie, réelle ou supposée, de la littérature face à l’utilitarisme néolibéral et à la marchandisation galopante de l’édition, les nouveaux modes d’existence de la littérature hors du livre et dans la médiasphère ou l’aliénation dans la langue. Avec l’idée que la remobilisation critique de la théorie littéraire passe sans doute par une réflexivité accrue quant aux conditions de production et de travail dans la chaîne du livre. Une attention à ce que trafique d’ordinaire la littérature.
LES SENS CACHES DE LA RECHERCHE (POCHE)Au-dessous du texte visible, Marcel Proust nous fait entrevoir un texte souterrain, plus savoureux, dévoilé grâce aux explications de références à des personnages réels ou à des oeuvres littéraires. Ce volume explore aussi les amitiés de l'écrivain, les antinomies de sa pensée, sa vision de la société et des arts.830/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002044305
LES SENS CACHES DE LA RECHERCHEAu-dessous du texte visible, Proust nous fait entrevoir un texte souterrain, plus savoureux, qu'on atteint en expliquant les références aux personnages réels, aux oeuvres littéraires, etc. Ici on explore aussi les amitiés de l'écrivain, les antinomies de sa pensée, sa vision de la société et des arts.2,150/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002044297
ECRITS SUR PROUSTBernard de Fallois, par ses découvertes puis son travail de diffusion, réorienta définitivement au XXe siècle notre compréhension de l'oeuvre de Proust. L'ensemble de ses préfaces et conférences, resituées et annotées, offre une lumineuse synthèse sur À la recherche du temps perdu.1,540/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002044256
A L'OMBRE DE MAURICE BARRESLe centenaire de la mort de Marcel Proust - "notre jeune homme", disait Maurice Barrès - a été célébré avec majesté en 2022. Et celui de Barrès, disparu en décembre 1923 ? Le "prince de la jeunesse" à la fin des années 1880, devenu durant la Grande Guerre le "rossignol du carnage", comme l'appelait Romain Rolland, ne s'est pas remis de son engagement antidreyfusard et nationaliste, de son appartenance à la Ligue de la patrie française en 1899 et de sa présidence de la Ligue des patriotes en 1914. Comment le jeune individualiste insolent et vaguement anarchiste, zélateur du Culte du Moi, est-il devenu le chantre de "La Terre et les Morts" et le propagandiste de la tradition française ? "Barrès s'éloigne", observait Montherlant dès 1925. Plus tard, Zeev Sternhell le rendra responsable de l'invention du fascisme, sentence excessive mais raison suffisante de ne pas l'oublier. Et le styliste n'aura cessé d'exercer une influence certaine sur les écrivains de l'entre-deux-guerres, Malraux, Drieu la Rochelle, Mauriac, Montherlant, et surtout Aragon, qui n'a jamais renié sa dette. L'Ennemi des lois, Les Déracinés, La Colline inspirée, avec lesquels grandirent plusieurs générations d'adolescents, sont peu disponibles en librairie aujourd'hui. Mais les historiens de l'art n'ignorent pas cet homme de lettres exceptionnel qui a tant parcouru l'Italie et l'Espagne et fait connaître leurs trésors. Un siècle après sa mort, la place de Barrès dans la littérature française ne peut pas être ignorée. Les auteurs : Antoine Compagnon, Jessica Desclaux, Grégoire Kauffmann, Alexandre de Vitry, Michel Winock, ainsi qu'Albert Thibaudet.990/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002041219