FRAGMENTS D'UNE GUERRE INACHEVEE. LES ENTREPRENEURS TAIWANAIS ET LA PARTITION DE LA CHINE
FRAGMENTS D'UNE GUERRE INACHEVEE. LES ENTREPRENEURS TAIWANAIS ET LA PARTITION DE LA CHINE
La République de Chine, repliée à Taiwan en 1949, a conservé une indépendance de fait. Mais les autorités communistes n ont pas renoncé à réunifier formellement l île à la Chine populaire. Outre une pression militaire croissante, la politique irrédentiste de Pékin a tablé sur l intégration économique entre les deux rives du détroit de Formose. Répondant aussitôt aux mesures préférentielles qui leur ont été offertes, les industriels insulaires ont opéré un vaste mouvement de délocalisation de leurs activités sur le continent. Fragments d une nation déchirée par des revendications contradictoires, ces entrepreneurs sont les vecteurs d une unité de la Chine imposée par le Parti communiste, voulue mais différée par le Parti nationaliste, rejetée par les partis indépendantistes taiwanais. Dans cette guerre civile inachevée, les logiques sociales s imbriquent au conflit de souveraineté. Les acteurs transnationaux ont pu s affranchir d une législation sécuritaire ou tirer parti des modes de gouvernement de la Chine des réformes pour reconfigurer, à terme, la scène démocratique taiwanaise et, par là même, les rapports entre Pékin et Taipei. Dans son irréductible spécificité, la question de Taiwan éclaire le rapport de l économique au politique : une opération fictive de dépolitisation a présidé à l ouverture de la frontière sino-taiwanaise afin d ajourner toute résolution du conflit de souveraineté. Renouvelant la sociologie et l économie politique des relations internationales, l auteur apporte un éclairage aigu sur l un des différends territoriaux qui font de l Asie orientale une zone de risques majeurs.
L’Histoire générale de la Chine, série de dix volumes illustrés, allie rigueur scientifique et plaisir de la lecture, et constitue à ce jour la plus importante synthèse jamais publiée sur la civilisation chinoise. Des chapitres chronologiques exposent, en début de volume, les grands jalons de l’histoire politique et institutionnelle de la période traitée. Ils sont suivis de sections thématiques (administration, vie quotidienne, religion, littérature, économie, etc.) soigneusement choisies en vue d’une véritable initiation du lecteur. L’ensemble est enrichi de nombreuses illustrations, de cartes en couleur, d’une chronologie, de diverses annexes et d’un index complet.
LES DYNASTIES QIN ET HAN
Les deux premiers empires chinois, les dynasties Qin (221-207 av. J.-C.) et Han (206 av.-220 apr. J.-C.), forgèrent un système politique, des structures sociales, une organisation économique et des assises culturelles à la pérennité stupéfiante. L’unification que ces dynasties imposèrent, l’expansion territoriale et les brassages de populations induits, font de ces quatre siècles une époque charnière. Dû aux meilleures spécialistes, le présent ouvrage offre une remarquable synthèse sur l’histoire et la civilisation de cette période fondamentale, dont l’étude a été profondément renouvelée par les très nombreuses découvertes archéologiques de ces dernières décennies.1,630/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2404001921504
LES SCIENCES DE L'EMPIRE DU MILIEUSaviez-vous que le papier « chinois » a été inventé près de six siècles avant le papier « arabe » et douze siècles avant qu'il apparaisse en Europe ? Que le caractère mobile a été utilisé en Chine dès 1048, soit quatre siècles avant l'invention de Gutenberg ? Que la poudre à canon est le résultat d'une recherche de la vie éternelle ? Jean-Marc Bonnet-Bidaud vous emmène dans un voyage en Chine à travers les siècles à la découverte des neuf grandes innovations. Non sans humour, il décrit leur naissance et leur transmission dans le reste du monde. Il retrace ainsi l'apport majeur, souvent essentiel dans l'histoire mondiale bien que méconnu en Europe, des scientifiques chinois.1,480/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2404013010004