目前生活在法國瓦朗斯的台灣漫畫家林莉菁日前出版了她的第三部作品《Goán tau, chez moi》,談論對於國家的歸屬感。在法國定居超過二十年的她,在這本漫畫裡描繪了她在兩個「家」遇見的困難。在法國的她,永遠都無法真正感受到自己屬於那裡,尤其因為當地人對於亞洲人的刻板印象所帶來的負面經驗,以及跟鄰居的爭執等。然而跟原生國家台灣,她也維繫著一個十分複雜的關係。家人、緊張、距離……,林莉菁的全新自傳作品,這次要帶讀者一探她對於「家」的疑問與思索。
Dans son troisième récit autobiographique, Li-chin Lin questionne les notions d’appartenance à un pays et de « chez soi ». Même si elle vit en France depuis plus de vingt ans, Li-chin doit encore faire face à la xénophobie de personnes qui ne font pas la distinction entre les différents pays asiatiques, se moquent de son accent ou véhiculent des stéréotypes racistes. Ces comportements lui donnent l’impression qu’elle n’est pas intégrée et remettent en question sa relation avec le pays dans lequel elle a pourtant passé près de la moitié de sa vie. Li-chin Lin a également une relation un peu compliquée avec son pays d’origine, Taïwan, où elle retourne régulièrement. Ses relations avec sa famille se sont dégradées au fil du temps et elle a l’impression d’être considérée comme un membre éloigné de la famille, pas une étrangère, mais presque. Enfin, l’appartement dans lequel elle vit à Valence, là où elle devrait se sentir en sécurité, est situé juste au dessus d’un bar extrêmement bruyant et elle passe de longues nuits blanches qui la rendent folle. Li-chin se sent impuissante, ignorée par la mairie et la police, sans soutien, ce qui provoque une profonde crise... Avec Goán tao, Li-chin tente de répondre à des questions cruciales ; « quel est mon pays ? » et « où suis-je chez moi ? ».
Lorsque Yan Lianke s'empare du célèbre slogan de la Révolution culturelle, c'est pour piétiner au passage les tabous les plus sacrés de l'armée, de la révolution, de la sexualité et de la bienséance politique. Ou comment « Servir le peuple » devient, pour l'ordonnance d'un colonel de l'Armée Populaire de libération, soldat modèle au régiment, l'injonction d'accéder à tous les désirs de la belle épouse de celui-ci. Tous ! Le mari s'étant absenté pour deux mois, commence une remise en cause vertigineuse des doctrines qui ont bercé le jeune subalterne depuis toujours. Au service de l'épouse du colonel, l'ordonnance devient amant et c'est à qui se montrera le plus « contre révolutionnaire » en commettant sacrilège sur sacrilège !
Paris, début des années 20. Un vieux bouclard du quartier de la Bastille. Un serveur derrière le comptoir nettoie ses verres en rêvant, manches relevées, tatouages apparents sur des bras musclés et blancs. La nuit est tombée, la porte s'ouvre. Entre une très jeune et très jolie métisse, cheveux courts, garçonne, la silhouette fine. La femme est accompagnée d'un homme d'un certain âge, gros, riche, transpirant et essoufflé. Son micheton sans doute. Bientôt viendra les rejoindre le chauffeur de l'homme riche, aussi louche que patibulaire... Dans un huis clos étouffant leurs histoires vont se mêler, histoires de tranchées, de vols, de courses, de frangins, d'amour et de trahison. Au bout, il y aura la mort pour deux des quatre protagonistes. Oui, mais pour qui la faucheuse ?
Biographie de l'auteur
Alex W. Inker est diplômé de l'Institut Saint-Luc de Bruxelles en Bande dessinée, puis d'un Master 2 en Cinéma. Il est l'auteur talentueux du très remarqué Un travail comme un autre, sorti en mai 2020 aux éditions Sarbacane, en sélection dans de nombreux prix, ainsi que d'Apache en 2016 (Prix Polar SNCF), de Panama Al Brown en 2017 de Servir le peuple en 2018 et de Fourmies la Rouge en 2021. Colorado Train est sa sixième bande dessinée publiée aux éditions Sarbacane.
LA COULEUR DES CHOSES - ILLUSTRATIONS, COULEURSimon, un jeune anglais de 14 ans un peu rondouillard, est constamment l'objet de moqueries de la part des jeunes de son quartier, et il est recruté pour toutes sortes de corvées. Un jour où il fait les courses pour une diseuse de bonne aventure, celle-ci lui révèle quels vont être les gagnants de la prestigieuse course de chevaux du Royal Ascot. Simon mise alors secrètement toutes les économies de son père sur un seul cheval, et gagne plus de 16 millions de livres. Mais quand il revient chez lui, Simon trouve sa mère dans le coma et la police lui annonce que son père a disparu. Étant mineur, Simon ne peut pas encaisser son ticket de pari. Pour ce faire, et pour découvrir ce qui est arrivé à sa mère, il doit absolument retrouver son père. Au terme d’une aventure riche en péripéties et en surprises, Simon, l'éternel perdant, deviendra un gamin très débrouillard.
La couleur des choses de l’auteur suisse Martin Panchaud bouscule les habitudes des lecteurs et lectrices de bandes dessinées ; le livre est intégralement dessiné en vue plongeante sans perspective et tous les personnages sont représentés sous forme de cercles de couleurs. La couleur des choses oscille entre comédie et polar avec une technique graphique surprenante, mêlant architecture, infographies et pictogrammes à foison, qui font de ce roman très graphique un livre étonnant et captivant.1,320/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2304100250001