Après la mort de son père, Didier Eribon retourne à Reims, sa ville natale, et retrouve son milieu d’origine, avec lequel il avait plus ou moins rompu trente ans auparavant. Il décide alors de se plonger dans son passé et de retracer l’histoire de sa famille. Evoquant le monde ouvrier de son enfance, restituant son ascension sociale, il mêle à chaque étape de ce récit intime et bouleversant les éléments d’une réflexion sur les classes, le système scolaire, la fabrication des identités, la sexualité, la politique, le vote, la démocratie… Réinscrivant ainsi les trajectoires individuelles dans les déterminismes collectifs, Didier Eribon s’interroge sur la multiplicité des formes de la domination et donc de la résistance. Un grand livre de sociologie et de théorie critique.
Didier Eribon est professeur à la faculté de philosophie, sciences humaines et sociales de l’université d’Amiens. Il a également enseigné à l’université de Berkeley (Etats-Unis). Auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Réflexions sur la question gay (Fayard, 1999), Une morale du minoritaire (Fayard, 2001), D’une révolution conservatrice et de ses effets sur la gauche française (Léo Scheer, 2007), il a été le lauréat 2008 du prestigieux Brudner Prize, décerné chaque année par l’université Yale.
LETTRES A L'AMANT - ET AUTRES TEXTES SUR LA DIFFICULTE D'AIMER, DE FAIRE L'AMOUR, ET D'ETRE LIBRE"Jeudi dernier, c’est la journée la plus horrible de ma vie, le jour des plus grandes humiliations. J’ai vu que ce que tu appelles “amour” n’était qu’un caprice à satisfaire quel qu’en soit le prix. J’ai aussi vu qu’à moins de me soumettre à ce caprice je n’avais pas de place ni dans ta vie, ni dans ton humanité, ni dans ton estime. La question n’est pas de savoir si je t’aime assez pour supporter tes états d’âme ou si je le souhaite, je sais que je ne veux plus jamais subir ce que j’ai vécu jeudi dernier. Jamais." De la passion d’Emma Goldman pour Ben Reitman, le "roi des hobos", à son combat pour l’émancipation, voici neuf textes, six lettres, et une difficulté : vivre ses idées.530/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2404001921137
CECI EST MON SANGDepuis des millénaires, les femmes perdent un peu de sang chaque mois, de la puberté à la ménopause. Le phénomène reste pourtant largement inexpliqué et, aujourd'hui encore, méconnu. L'heure est-elle venue de changer les règles ? La révolution menstruelle, en tout cas, est en marche. Et ce sera probablement la première au monde à être à la fois sanglante et pacifique. Avoir ses " ourses ", ses " ragnagnas ", ses " coquelicots " ou " l'Armée rouge dans sa culotte "... : quelle que soit la façon dont on l'appelle, ce phénomène naturel qui consiste, pour les femmes, à perdre un peu de sang tous les mois (sans en mourir !) reste un tabou dans toutes les sociétés. Pour en finir avec cette injustice, Élise Thiébaut nous propose d'explorer les dessous des règles de manière à la fois documentée, pédagogique et pleine d'humour : à partir de son histoire personnelle, elle nous fait découvrir les secrets de l'ovocyte kamikaze et de la mayonnaise, l'histoire étonnante des protections périodiques (ainsi que leurs dangers ou plaisirs), les usages étranges que les religions ont parfois fait du sang menstruel... Et bien d'autres choses encore sur ce fluide, qui, selon les dernières avancées de la science, pourrait bien être un élixir de jouvence ou d'immortalité. Alors, l'heure est-elle venue de changer les règles ? La révolution menstruelle, en tout cas, est en marche. Et ce sera probablement la première au monde à être à la fois sanglante et pacifique.610/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401291950001
PAROLES DE DETENUSUn jour, une heure, leur vie a basculé. En prison, ils sont entrés dans un autre monde, où plus rien n'a tout à fait le même sens. Ces détenus, à la fois si loin et si proches de nous, disent leur désespoir, leur besoin de dignité, leurs passions, et cette force de vivre, malgré tout. Deux ans après Paroles de poilus, les auditeurs de Radio France ont à nouveau répondu à l'appel qui leur avait été lancé, et qui cherchait cette fois à réunir les paroles de ceux qui sont privés de liberté. Plus de deux mille textes sont parvenus à Radio France. De nombreuses associations ont également apporté leur concours, l'Association des visiteurs de prison, le Courrier de Bovet, l'Observatoire international des prisons, au bénéfice duquel une partie des droits d'auteur est reversée.1,270/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001884352