Le nom de Kafka est le nom propre le plus cité dans l’œuvre de Blanchot, plus encore que celui très fréquent de Mallarmé. Kafka est le seul écrivain qui ait fait l’objet d’un ouvrage volumineux dans lequel Blanchot a regroupé la plupart des articles qu’il a publié sur l’auteur du Procès. Jean-Paul Sartre, dès la parution d’Aminadad, soulignait la ressemblance des univers de Kafka et de Blanchot, bien qu’il rapportât dans le même article qu’au moment de l’écriture d’Aminadab, Blanchot affirmait ne pas avoir encore lu Kafka. Une lettre à Paulhan de 1942 indique pourtant qu’au moment où il rédige Aminadab, Blanchot a déjà lu, ou est en train de lire Kafka. Pas d’écrivain littérairement, mais aussi biographiquement si proche de Blanchot que Kafka, on en esquisserait quelques traits rapides : la forte présence du religieux, la solitude, le célibat, la santé fragile, la vie vouée à l’écriture. Autant de biographèmes, qui sans justifier la totalité de l’intérêt de Blanchot pour Kafka peuvent donner du sens à cette empathie pour l’auteur tchèque, et peuvent avoir été à la source de cette reconnaissance jamais démentie. L’ouvrage Traduire Blanchot, expose un aspect encore totalement inédit de Blanchot : son long et obstiné travail de traducteur. Le lecteur pourra observer de quelle manière l’auteur de Thomas l’Obscur est fasciné par l’œuvre de Kafka. Si ses traductions ne sont pas datéées, elles attestent d’un intérêt immédiat pour la première édition publiée par Max Brod. Fascination qui ne se manifeste que pour les œuvres les plus autobiographiques de Kafka, le journal intime, mais aussi les lettres, notamment celles adressées à ses amis, et surtout à Felice et à Milena. Ces traductions offrent au lecteur un aspect encore totalement méconnu de l’œuvre de Blanchot dont on verra dans les publications futures qu’il est aussi un grand traducteur de la philosophie allemande, notamment de celle de Heidegger. Plusieurs, des fragments traduits par Blanchot montrent à la fois une attention particulièrement fine à la langue de Kafka, mais aussi aux grands thèmes que développe l’écrivain tchèque. Nombre des fragments traduits sont accompagnés de commentaires personnels de Blanchot dont on retoruvera la trace dans ces articles sur Kafka.
LE RIRE DE PROUST.3,640/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2402001887727
ECRIRE LE MARIAGE AU XIXE SIECLECet ouvrage vise à présenter un panorama renouvelé des connaissances sur les représentations du mariage en France, de la Révolution à la veille de la Grande Guerre et à ouvrir des perspectives d'étude. A la croisée de l'histoire, du droit, de l'anthropologie, de la littérature et des arts, le mariage apparaît comme la synthèse de nombreux enjeux. L'essor des études culturelles et la réflexion actuelle qui se fait jour dans les débats suscités par le "mariage pour tous" nous ont d'autant plus incité à envisager cet objet avec un regard critique nouveau. Le fil directeur qui relie chacune des contributions porte sur la question des normes (morales, politiques, religieuses, esthétiques) et, surtout, de leur contestation.830/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2401001884202
DICTIONNAIRE PROUST-RUSKINCe dictionnaire référence les convergences entre Ruskin et Proust : sont ainsi examinés, entre autres, les villes, les peintres, les monuments que celui-ci a connus grâce à celui-là ; les thèmes par lesquels s'exprime leur affinité ; les auteurs qui ont analysé cette influence essentielle.