LA SOLIDARITE DES VIVANTS ET LE PARDON - CONFERENCE ET ENTRETIENS, PRECEDES DE "DERRIDA AU BRESIL" P
LA SOLIDARITE DES VIVANTS ET LE PARDON - CONFERENCE ET ENTRETIENS, PRECEDES DE "DERRIDA AU BRESIL" P
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9782705692070
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« Quand la notion d'imprescriptibilité est inscrite dans la loi, comme c'est le cas en France depuis 1964 pour les crimes contre l'humanité, elle devient ainsi, au-delà de la temporalité juridique et donc humaine, un concept juridique. Celui-ci donne à entendre qu'aucune loi des hommes, dans le temps des hommes, ne peut soustraire le criminel au jugement. Ce n'est pas le contraire du droit de grâce, puisque le chef d'État peut encore gracier un homme condamné pour crime contre l'humanité [...]. L'imprescriptibilité a ceci d'analogue avec le droit de grâce, avec la grâce dont elle paraît être le contraire, que dans les deux cas l'ordre humain de la loi et le temps humain du jugement sont débordés par une instance transcendante. Les hommes n'ont pas le droit de soustraire ou de se soustraire au jugement, quel que soit le temps écoulé après la faute. [...] Mais comme l'ordre du prescriptible ou de l'imprescriptible n'est pas celui du pardonnable ou de l'im-pardonnable, qui eux n'ont plus rien à voir, en principe, avec le judiciaire ou le pénal, alors cette hyperbole du droit fait signe néanmoins vers un pardon, à savoir un excès dans l'excès, un supplément de transcendance (on peut tout en condamnant, devant la cour de justice, pardonner l'impardonnable) ou bien vers une réappropriation humanisante, une ré-immanentisation de la logique du pardon. » J. Derrida
A QUOI SERT L'HOMME ?1,100/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2404291910003
NOUS SOMMES LES AUTRES ANIMAUXLe rapport à l’animal s’est beaucoup transformé depuis vingt ans dans les sociétés occidentales. Les violences faites aux animaux sont insupportables et l’extinction de millions d’espèces est perçue comme une catastrophe. Nous avons changé de paradigme. Nous sommes passés de l’animal-machine des cartésiens avec lequel tout est permis à l’animal-peluche des végans qu’il faut caresser et protéger. C’est un progrès, mais penser l’animal comme il est et non comme nous le fantasmons constitue toujours un défi philosophique. S’atteler à cette tâche est urgent : nous comprenons aujourd’hui que l’humain s’est constitué dans la texture de l’animalité et que l’émergence d’animaux-robots annonce des bouleversements majeurs.
Dominique Lestel est un philosophe qui développe une éthologie philosophique originale. En 2017, il a été lauréat de la Japan Society for the Promotion of Science, et en 2018-2019, il a été un Berggruen Fellow au Center for Advanced Studies in the Behavioral Sciences, à Stanford University, où il a écrit ce livre.880/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2404291910002