Une main qui berce, qui caresse, qui soutien et qui dessine sur la pointe des pieds quand l'enfant dort. Durant la première année de son fils, Marion dessine comme pour prendre une grande respiration. Ses images s'entassent, l'aident à penser, la questionnent, fixent ses émotions et adressent à son fils des souvenirs de sa grande métamorphose en maman. Après la parution de sa dernière bande dessinée, « Les Amours suspendues » (Prix spécial du Jury du Festival d’Angoulême en 2018), Marion Fayolle est devenue maman. Au cours de la première année qui a suivi la naissance de son fils, elle a réalisé une série de dessins autour de la parentalité ; inspiré de la foule d’émotions, de sentiments et d’idées riches et contradictoires qui ont jalonné cette période de sa vie. Une somme de dessins tantôt drôles, tantôt tendres mais toujours aussi puissants pour nous illuminer, nous questionner, nous réjouir et nous permettre de traduire en images des sentiments beaux et profonds. « Les Petits » de Marion Fayolle est un recueil de poèmes dessinés, digne successeur des « Coquins » et de « L’Homme en Pièces » ! Un livre qui nous parle comme jamais de la complexité du processus du devenir parent, de la construction de sa relation à l’enfant et à sa venue au monde. Un trésor à partager !
Biographie de l'auteurMarion Fayolle est auteure-illustratrice. Diplômée des Arts décoratifs de Strasbourg, son livre "Les Amours suspendues" a reçu Le Prix Spécial du Jury du Festival d'Angoulême en 2018. Les livres de Marion Fayolle ("L’Homme en Pièces", "Le Tableau", "La Tendresse des Pierres", "Les Coquins", "Les Amours suspendues" et "Les Faux-Pas" aux éditions Magnani) sont traduits aux États-Unis, en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Corée du Sud et en Chine. Son travail de dessinatrice de presse a fait l'objet d'une exposition collective avec Le New York Times en 2017 (Fit to Print) à New York. Marion Fayolle compte aujourd'hui parmi les artistes contemporains les plus passionnants à suivre et à lire. Une exposition, "Corps qui pensent" est actuellement au LUX de Valence.
Lorsque Yan Lianke s'empare du célèbre slogan de la Révolution culturelle, c'est pour piétiner au passage les tabous les plus sacrés de l'armée, de la révolution, de la sexualité et de la bienséance politique. Ou comment « Servir le peuple » devient, pour l'ordonnance d'un colonel de l'Armée Populaire de libération, soldat modèle au régiment, l'injonction d'accéder à tous les désirs de la belle épouse de celui-ci. Tous ! Le mari s'étant absenté pour deux mois, commence une remise en cause vertigineuse des doctrines qui ont bercé le jeune subalterne depuis toujours. Au service de l'épouse du colonel, l'ordonnance devient amant et c'est à qui se montrera le plus « contre révolutionnaire » en commettant sacrilège sur sacrilège !
Paris, début des années 20. Un vieux bouclard du quartier de la Bastille. Un serveur derrière le comptoir nettoie ses verres en rêvant, manches relevées, tatouages apparents sur des bras musclés et blancs. La nuit est tombée, la porte s'ouvre. Entre une très jeune et très jolie métisse, cheveux courts, garçonne, la silhouette fine. La femme est accompagnée d'un homme d'un certain âge, gros, riche, transpirant et essoufflé. Son micheton sans doute. Bientôt viendra les rejoindre le chauffeur de l'homme riche, aussi louche que patibulaire... Dans un huis clos étouffant leurs histoires vont se mêler, histoires de tranchées, de vols, de courses, de frangins, d'amour et de trahison. Au bout, il y aura la mort pour deux des quatre protagonistes. Oui, mais pour qui la faucheuse ?
Biographie de l'auteur
Alex W. Inker est diplômé de l'Institut Saint-Luc de Bruxelles en Bande dessinée, puis d'un Master 2 en Cinéma. Il est l'auteur talentueux du très remarqué Un travail comme un autre, sorti en mai 2020 aux éditions Sarbacane, en sélection dans de nombreux prix, ainsi que d'Apache en 2016 (Prix Polar SNCF), de Panama Al Brown en 2017 de Servir le peuple en 2018 et de Fourmies la Rouge en 2021. Colorado Train est sa sixième bande dessinée publiée aux éditions Sarbacane.
LA COULEUR DES CHOSES - ILLUSTRATIONS, COULEURSimon, un jeune anglais de 14 ans un peu rondouillard, est constamment l'objet de moqueries de la part des jeunes de son quartier, et il est recruté pour toutes sortes de corvées. Un jour où il fait les courses pour une diseuse de bonne aventure, celle-ci lui révèle quels vont être les gagnants de la prestigieuse course de chevaux du Royal Ascot. Simon mise alors secrètement toutes les économies de son père sur un seul cheval, et gagne plus de 16 millions de livres. Mais quand il revient chez lui, Simon trouve sa mère dans le coma et la police lui annonce que son père a disparu. Étant mineur, Simon ne peut pas encaisser son ticket de pari. Pour ce faire, et pour découvrir ce qui est arrivé à sa mère, il doit absolument retrouver son père. Au terme d’une aventure riche en péripéties et en surprises, Simon, l'éternel perdant, deviendra un gamin très débrouillard.
La couleur des choses de l’auteur suisse Martin Panchaud bouscule les habitudes des lecteurs et lectrices de bandes dessinées ; le livre est intégralement dessiné en vue plongeante sans perspective et tous les personnages sont représentés sous forme de cercles de couleurs. La couleur des choses oscille entre comédie et polar avec une technique graphique surprenante, mêlant architecture, infographies et pictogrammes à foison, qui font de ce roman très graphique un livre étonnant et captivant.1,320/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2304100250001