Ce troisième volume de Lettres met en évidence les difficultés de Samuel Beckett, dont la célébrité internationale est croissante, à trouver le juste équilibre entre les nombreuses sollicitations dont il fait l'objet et son aspiration à la quiétude et au silence, indispensables à l'écriture. Au cours de cette période, Beckett doit en effet affronter le fait que son travail - en dépit de sa propension à voir l'échec dans tout ce qu'il entreprend - est non seulement acclamé par la critique mais aussi par le public. Un grand nombre d'interlocuteurs originaires de pays de plus en plus variés font dès lors appel à lui : universitaires, écrivains, metteurs en scène, décorateurs, éditeurs et traducteurs... alors que dans le même temps il doit continuer d'entretenir une correspondance suivie avec ses amis les plus chers qui réclament de ses nouvelles. Beckett est très occupé mais cela ne l'empêche pas de multiplier les activités. Il s'immerge davantage dans le monde du théâtre - d'abord avec hésitation, puis avec enthousiasme -, collaborant à la mise en scène de ses propres pièces. Il se lance dans le travail pour la radio avec All That Fall et Embers, tous deux écrits pour la BBC ; pour la télévision avec Eh Joe ; et dans le cinéma avec Film. Il revient également à la fiction avec Comment c'est, dix ans après son précédent roman. Alors qu'il était jusqu'ici réticent à l'idée d'évoquer son activité d'écrivain, Beckett s'attache désormais, lettre après lettre, à décrire ses travaux en cours. Et pour la première fois, le destinataire privilégié est une femme. C'est une intense correspondance qu'il entretient en effet avec Barbara Bray : productrice, traductrice, critique, elle travailla longtemps pour le département théâtre de la BBC et avait rencontré Beckett en février 1958 en produisant All That Fall. Cette rencontre qui se mua en une puissante liaison intellectuelle et amoureuse constitue un des éléments marquants de ce volume. Les introductions critiques des lettres renseignent sur le contexte historique, notamment sur la guerre d'Algérie qui a fortement marqué cette période, des notes explicatives sont également fournies, ainsi que le profil des principaux correspondants de Beckett.
MON SECRETCo-édition avec Le rayon blanc Victime d'inceste, Niki de Saint Phalle révèle un terrible secret enfoui pendant plusieurs décennies. Dans ce court récit écrit à la main, c'est la parole intime de l'une des plus grandes artistes plasticiennes du XXe siècle et « le cri désespéré de la petite fille » qui s'expriment. À l'âge de 64 ans, l'artiste entame ce texte rédigé sous forme de lettre adressée à sa fille Laura. Elle y raconte l'indicible avec des mots simples et poignants. Initialement publié aux éditions de la Différence en 1994. Le livre était introuvable. Cette nouvelle édition est donc très attendue. "J'ai écrit ce livre d'abord pour moi-même, pour tenter de me délivrer enfin de ce drame qui a joué un rôle si déterminant dans ma vie. Je suis une rescapée de la mort, j'avais besoin de laisser la petite fille en moi parler enfin. Mon texte est le cri désespéré de la petite fille." N.S.P.1,540/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312001864323
VINCENT VAN GOGH, LES DERNIERES LETTRES「我又回來工作了——但畫筆幾乎要從我手上掉落——你知道,我一直想要這麼做,目前也畫了三件大幅的作品。都是在混濁天空下,綿延無盡的麥田,我試圖毫無保留地表達悲傷與極度的孤獨。您很快就會明白——我希望盡快將它們帶到巴黎給您——我相信這些作品能傳達我無法用文字表達的、那些我在鄉村裡看見的有益身心的東西。」
« Là – revenu ici je me suis remis au travail – le pinceau pourtant me tombant presque des mains et – sachant bien ce que je voulais j’ai encore depuis peint trois grandes toiles. Ce sont d’immenses étendues de blés sous des ciels troublés et je ne me suis pas gêné pour chercher à exprimer de la tristesse, de la solitude extrême. Vous verrez cela j’espère sous peu – car j’espère vous les apporter à Paris le plus tôt possible puisque je croirais presque que ces toiles vous diront ce que je ne sais dire en paroles, ce que je vois de sain et de fortifi ant dans la campagne. » Ouvrage en coédition avec le Musée d'Orsay830/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2310121114001
LE JOURNAL D'ANNE FRANK (NOUVELLE EDITION)Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu’en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s’installent clandestinement dans «l’Annexe» de l’immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa sœur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l’un des plus émouvants sur la vie quotidienne d’une famille juive sous le joug nazi. Cette édition comporte des pages inédites.