Un éloge du livre ? Il s’impose. Quand l’humanité est assourdie par le fracas de l’Histoire, lecteurs et écrivains se murent dans le silence, préférant la sérénité des livres à la fureur du monde. S’il est des femmes et des hommes dont l’existence prend de la valeur à la mesure de leurs actions, il en est d’autres, au contraire, qui ont décidé que la vie n’a de sens qu’en retrait, dans les songes, dans les idées – dans les pages. Étonnante figure que celle des lecteurs et des écrivains, de ces femmes et de ces hommes qui passent leur vie dans les livres, abîmés en eux-mêmes, pour remplacer la vie par une autre vie. Leurs visages sont mythiques, ils sont autant de portraits qui peuplent l’imaginaire européen : don Quichotte, Faust, Hamlet, Julien Sorel, Emma Bovary… Tous n’ont de réalité que par les livres. « J’ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres. » Cette phrase des Mots (1964) de Sartre tient lieu d’autobiographie à quiconque consacre tout son temps à la lecture et à l’écriture. Oui, donc, un éloge du livre. « La superstition de l’Homme du Livre », comme le rapporte Borges dans La Bibliothèque de Babel, veut qu’« il doit exister un livre qui est la clé, le résumé parfait de tous les autres », et qu’« un bibliothécaire qui a pris connaissance de ce livre est devenu semblable à un dieu ». Le livre, le livre qu’on lit ou celui qu’on écrit, fait de l’homme un être épris d’infini, un assoiffé de totalité. Et un éloge du livre pour découvrir que, de saint Jérôme à Proust, de Dante à Shakespeare, de Goethe à Eco, mais aussi de Bosch à Matisse, de Raphaël à Picasso, de Dürer à Velasquez, ces femmes, ces hommes aux livres, ce sont chacun de nous.
LE SPORT DANS L'ARTCet album retrace l’histoire de la représentation du sport dans l’art, des origines pendant l’Antiquité à l’art moderne et contemporain : culte du corps, olympisme, féminisme, jeux de lumière, de couleur et de matière… Le sport est un sujet aux multiples facettes qui permet aux artistes, eux aussi, de se dépasser et de tester leurs limites. Seront représentés, en grand format, des œuvres de Caillebotte, Renoir, Degas, Picasso, Nicolas de Stael, Delaunay…830/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2404120143001
LE ROI DES ZOULOUSLe 12 août 1988, le peintre noir américain Jean-Michel Basquiat était trouvé mort, sans doute d'une overdose, dans son loft de Great Jones Street, la tête tournée vers le ventilateur. Il avait 27 ans. L'enfant de Brooklyn, le gras de SoHo qui signait sous le nom de SAMO, venait de traverser les années quatre-vingt et le monde de l'Art con une météorite laissant dans son sillage plus de huit cents tableaux et deux mille dessins qui continuent d'illumine le ciel de la peinture d'un éclat nonpareil. C'est à sa manière digressive, vagabonde et fragmentaire Jean-Jacques Salgon nous emmène à la rencontre de cet artiste, de son univers et de son œuvre. Attentif aux traces, aux moindres signes qui pourraient soudain e en résonance avec sa propre vie, il reste en ce sens fidèle à celui qui déclarait un jour à un journaliste : " Je ne pense pas à l'Art quand je travaille, j'essaie de penser à la vie. " 770/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312270143005
SOUVENIRS DE MA VIEAnna Klumpke (1846-1942) arrive dans la vie de Rosa Bonheur (1822-1899) en 1889. Elle sert alors d'interprète - Anna Klumpke est américaine - à un admirateur new yorkais de passage en France. Rosa Bonheur est une peintre si connue aux Etats-Unis que son tableau Le Marché aux chevaux est accroché au Metropolitan Museum, et l'on offre aux enfants une poupée à son effigie. Neuf ans après cette première rencontre, A. Klumpke est de retour au château de By, demeure de Rosa. Entre les deux femmes, une profonde affinité se fait jour. Venue pour quelques semaines, Anna finit par rester. Admirative, enthousiaste et attentive, Anna ne doute pas un instant que le monde puisse être fasciné par le témoignage de Rosa Bonheur. Elle en fera oeuvre littéraire et historique. Tout au long de leurs entretiens, Rosa Bonheur évoque ses origine, sa formation tout autant que sa vie personnelle dont ces années communes avec Nathalie Micas. Il est ici question du féminisme, des droits des femmes, du statut des femmes peintres aussi bien en France qu'outre Atlantique. Elle évoque la reconnaissance officielle - elle est la première artiste femme à être faite Chevalière de la Légion d'honneur -, le succès de ses toiles sur le marché de l'art lui offrant une indépendance financière. Il est ici question des personnalités de l'époque qu'elle côtoie et apprécie comme Buffalo Bill, le duc d'Aumale, l'impératrice Eugénie et bien d'autres encore. Ce livre brosse ainsi le tableau d'une artiste à redécouvrir qui recouvre quasiment tout le XIXe siècle. Natacha Henry assure l'édition révisé de ces entretiens.1,350/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312270143004
L'AFFAIRE RUFFINI - ENQUETE SUR LE PLUS GRAND MYSTERE DU MONDE DE L'ARTLa saisie en 2016 d'une Vénus au voile attribuée au maître de la Renaissance Lucas Cranach, de la collection du prince de Liechtenstein, révèle un scandale comme le monde de l'art n'en a jamais connu. L'un après l'autre, des tableaux passent sous le microscope de laboratoires américains et européens. Brillantes contrefaçons d'un maître faussaire ? Authentiques chefs-d'oeuvre du passé ? Ou tout simplement honorables copies d'époque ? Pendant cinq ans, à travers la France, l'Italie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, Vincent Noce enquête pour retracer l'origine de ces tableaux et c'est ainsi qu'il rencontre un homme retiré en Emilie, Giuliano Ruffini. Il proclame son innocence, mettant en cause marchands, experts, conservateurs et historiens d'art. Vrais ? Faux ? Chacun des protagonistes livre sa part de vérité dans une affaire passionnante qui ébranle tous les fondements du marché et de l'histoire de l'art. 570/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312270143003