LA VIOLENCE POLITIQUE VUE PAR LES HISTORIENS DU MOYEN- A L'EXTREME-ORIENT
LA VIOLENCE POLITIQUE VUE PAR LES HISTORIENS DU MOYEN- A L'EXTREME-ORIENT
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Dans l’imaginaire européen subsistent des relents de l’orientalisme dénoncé par Edward Said, avec à la clé une dichotomie implicite entre, d’un côté, un « Moyen-Orient » volontiers perçu comme le terrain par excellence de la violence politique, voire comme le foyer de fanatismes congénitalement dressés contre toutes les valeurs les plus chères à l'Occident et, de l'autre, un « Extrême-Orient » où tout ne serait qu’ordre et beauté, luxe, calme et prospérité. Or, ces deux représentations opposées relèvent pourtant d’un même type de fantasmagorie dont cet ouvrage, fruit d’un colloque qui s’est tenu en 2022 au Collège de France, se propose de montrer le caractère anhistorique et idéologique. Un premier colloque (juin 2019) avait déjà tenté de montrer l’illusion d’optique et les préconceptions orientalistes qui font encore croire à une Chine « harmonieuse », à un Japon « esthétique » ou à une Inde « non violente ».  À l'inverse, l’Orient arabe apparaît aujourd’hui comme une « terre de sang » d’où rayonne la violence sous forme de terrorisme dans les autres régions du monde. Les événements récents montrent bien que ce n’est pas une réputation usurpée. Pourtant la violence n’est pas innée dans cette région mais le produit d’une série de facteurs dont la convergence aboutit à la constitution de systèmes autoritaires de plus en plus conservateurs et kleptocratiques, jouant sur l’antiterrorisme pour justifier la répression des oppositions. Or, ce diagnostic porté sur l’Orient « moyen » n’épargne pas totalement l’Orient « extrême » qui donne à première vue l’impression d’un monde relativement moins agité et plus prospère. A quel prix certains poids lourds de la région, à commencer par la Chine, maintiennent-ils sur leur population, notamment leurs minorités, un semblant d’ordre et de stabilité?
LA VIOLENCE POLITIQUE VUE PAR LES HISTORIENS DU MOYEN- A L'EXTREME-ORIENTDans l’imaginaire européen subsistent des relents de l’orientalisme dénoncé par Edward Said, avec à la clé une dichotomie implicite entre, d’un côté, un « Moyen-Orient » volontiers perçu comme le terrain par excellence de la violence politique, voire comme le foyer de fanatismes congénitalement dressés contre toutes les valeurs les plus chères à l'Occident et, de l'autre, un « Extrême-Orient » où tout ne serait qu’ordre et beauté, luxe, calme et prospérité. Or, ces deux représentations opposées relèvent pourtant d’un même type de fantasmagorie dont cet ouvrage, fruit d’un colloque qui s’est tenu en 2022 au Collège de France, se propose de montrer le caractère anhistorique et idéologique. Un premier colloque (juin 2019) avait déjà tenté de montrer l’illusion d’optique et les préconceptions orientalistes qui font encore croire à une Chine « harmonieuse », à un Japon « esthétique » ou à une Inde « non violente ».  À l'inverse, l’Orient arabe apparaît aujourd’hui comme une « terre de sang » d’où rayonne la violence sous forme de terrorisme dans les autres régions du monde. Les événements récents montrent bien que ce n’est pas une réputation usurpée. Pourtant la violence n’est pas innée dans cette région mais le produit d’une série de facteurs dont la convergence aboutit à la constitution de systèmes autoritaires de plus en plus conservateurs et kleptocratiques, jouant sur l’antiterrorisme pour justifier la répression des oppositions. Or, ce diagnostic porté sur l’Orient « moyen » n’épargne pas totalement l’Orient « extrême » qui donne à première vue l’impression d’un monde relativement moins agité et plus prospère. A quel prix certains poids lourds de la région, à commencer par la Chine, maintiennent-ils sur leur population, notamment leurs minorités, un semblant d’ordre et de stabilité?1,320/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2404290810001
AUCUN D'ENTRE VOUS NE DOIT PRETENDRE QU'IL NE SAVAIT PASÀ l’occasion de la remise du prix européen de l’Essai 2023, la romancière, essayiste et activiste indienne Arundhati Roy a bravé tous les dangers en prononçant un discours poignant sur l’état politique alarmant de son pays. D’après elle, l’Inde n’est plus une démocratie depuis que Narendra Modi en est devenu le Premier ministre. Alors que les élections en Inde approchent et inquiètent considérablement les partisans de la paix, ce texte court et percutant se lit comme un cri du cœur bouleversant et riche en informations. Des mots essentiels qui nous ouvrent les yeux sur un pays en pleine dérive idéologique. Previous page 550/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2404120810001
UN MONDE EN CRISES - L'ENJEU MONDIALLa marche du monde s'enraye sous l'effet d'une accumulation de crises graves. Dernière en date après la pandémie de Covid-19 et promettant d'être longue, la guerre en Ukraine menace la paix et la sécurité alimentaire à l'échelle mondiale. Elle vient s'ajouter à une fragilisation de la démocratie, notamment en Europe, à l'érosion des normes humanitaires, au creusement des inégalités, à la dislocation de nombreux Etats, au déclin du multilatéralisme, aux tensions liées à l'approvisionnement énergétique et, surtout, au dérèglement climatique. La singularité de cette constellation de crises réside dans leur intensité exponentielle, dans l'enchevêtrement des défis qu'elles posent et dans l'incapacité des gouvernants et des institutions à les traiter de front. Les chercheurs et chercheuses du Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po réunis dans cet ouvrage tentent de décrypter les mutations profondes qui se produisent sous nos yeux. Coréalisée par le CERI et les Presses de Sciences Po, la collection "L'Enjeu mondial" propose les analyses de spécialistes, illustrées de façon claire et pédagogique par des cartes et des graphiques en couleurs, et enrichies des données les plus récentes.1,380/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312270810009
POUTINE, L'UKRAINE ET LES STATUES DE LENINEDes milliers de statues de Lénine érigées en Ukraine, il n'en reste plus une, sauf dans les régions annexées par la Russie. Ces symboles communistes ont été systématiquement mis à bas depuis 2014. Les Ukrainiens ont même donné un nom à ce geste libératoire : le leninopad. Pendant ce temps, en Russie, Vladimir Poutine réécrit l'histoire, allant jusqu'à réhabiliter l'expansionnisme tsariste et soviétique par une statuaire ethno-nationaliste, militaire et religieuse ostentatoire. 880/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312270810008
GEOPOLITIQUE ET CLIMATComment le changement climatique rebat-il les cartes de la puissance ?
En s’appuyant sur des comparaisons mondiales et des exemples historiques, Pierre Blanc porte un regard géopolitique sur le climat. Il analyse les réponses des différents régimes politiques à cette crise inédite, évalue les risques de guerre climatique et la montée des insécurités. Il repère les territoires les plus exposés aux modifications du climat, qu’elles soient favorables ou défavorables. Il examine enfin les nouveaux rapports de pouvoir qui se font jour dans un monde en voie de décarbonation et insiste sur la nécessité pour l’Europe de mettre sa puissance normative au service du climat.
Pierre Blanc est docteur en géopolitique (HDR) et ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts. Chercheur au LAM (CNRS/Sciences Po Bordeaux), il enseigne la géopolitique à Bordeaux Sciences Agro et Sciences Po Bordeaux. Il est rédacteur en chef de la revue Confluences Méditerranée et a notamment publié aux Presses de Sciences Po, Terres, pouvoirs et conflits. Une agro-histoire du monde (2e édition, 2020).940/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2312270810007