La mauvaise foi : un dispositif discursif ?: Discours, psychanalyse, idéologie
La mauvaise foi : un dispositif discursif ?: Discours, psychanalyse, idéologie
商品編號:
2304001776459
商品貨號:
192001842
商品條碼:
9798371333162
網路售價:
NT$1,190元
商品說明
Au cœur des débats et des conflits, des empoignades politiques et des mises en scènes médiatiques, la mauvaise foi est partout et reste pourtant insaisissable. Qu’on la nie ou qu’on en accuse l’interlocuteur, elle fait figure de transgression des normes de l’échange et paraît définir la limite même de la possibilité du dialogue. Pour son deuxième numéro, Observables s’intéresse à cette dimension du discours à cheval entre analyse du discours, rhétorique, éthique et argumentation. La mauvaise foi semble résister à une description qui ne se confonde pas avec les notions de mensonge, de déni ou de manipulation : on tentera donc ici de se demander si la mauvaise foi peut être décrite sur le plan formel, si elle est véritablement un dispositif discursif ou une simple configuration un peu floue dont la perception intuitive se suffirait à elle-même pour être agitée comme accusation. La mauvaise foi n’est pas un concept argumentatif aux contours clairement délimités dans la théorie linguistique. Et pour cause : la mauvaise foi ne relève pas directement de la grammaire. Pourtant, c’est une réalité intuitive de la pratique langagière qui touche des problématiques fondées sur l’organisation discursive ou la pragmatique. Outre le cadre de la linguistique, la mauvaise foi porte par ailleurs sur des questions de logique et d’éthos, d’argumentation et de relations interpersonnelles, de véracité et de cohérence. Cet ouvrage cherche à cerner les fondements théoriques possibles pour définir la mauvaise foi comme phénomène complexe dans ses dimensions linguistiques, rhétoriques, psychologiques et politiques. L’horizon éthique de l’argumentation est une donnée consubstantielle à ces thématiques qui engagent également la recherche elle-même à un retour sur soi, sur sa méthode et sur son épistémologie. Grâce aux contributions brillantes de Roselyne Koren, Alain Rabatel, Yana Grinshpun, Isabelle Blondiaux, Jean Szlamowicz, Rachel Israël, Daniel Sibony, Shmuel Trigano, Pierre-André Taguieff, cet ouvrage mêle sociologie, analyse du discours, psychanalyse, pour éclairer la notion de mauvaise foi à partir d’étude de cas prises dans le discours scientifique, médiatique, littéraire et politique et portant sur l’antisémitisme, l’islam, la médecine, les idéologies contemporaines, etc.
Sommaire Jean Szlamowicz . La mauvaise foi entre discours, éthique et éristique Roselyne Koren. Revisiter «la mauvaise foi argumentative » : la question des observables, des normes évaluatives et des enjeux Jean Szlamowicz. Vers une modélisation rhétorique de la mauvaise foi ? Alain Rabatel . Dispositifs premiers et seconds de représentation / dévoilement de la mauvaise foi Yana Grinshpun. La mauvaise foi et l’éthos : construction médiatique de la marionnette discursive Isabelle Blondiaux. Quelle place pour la mauvaise foi dans le discours scientifique ? Rachel Israël. La mauvaise foi : approche psychanalytique Daniel Sibony. Mauvaise foi et militance Shmuel Trigano. Mauvaise foi et conscience idéologique Pierre-André Taguieff. Judéophobie-judéophilie : ambivalence et mauvaise foi. Réflexions sur l’affaire Yann Moix
Volume dirigé par Jean Szlamowicz, Professeur des Universités, linguiste, traducteur, auteur de Les moutons de la pensée (Cerf, 2022), Jazz Talk. Approche lexicographique, esthétique et culturelle du jazz (PUM, 2021), Le sexe et la langue (Intervalles, 2018).
CHANTS D'ADIEUAprès la disparition soudaine de son fils, mort d'un arrêt cardiaque provoqué par une maladie non diagnostiquée, Denise Riley s'adresse aux trois registres du chant, du récit et de la théorie pour questionner sous trois angles l'expérience du deuil parental. C'est d'abord, dans l'ensemble de poèmes « A Part Song » (extrait du recueil Say Something Back), qu'elle construit un chant polyphonique et brisé qui fait entendre le sens désormais incertain de son existence. Puis, dans la première partie de Time Lived, Without its Flow, elle fait le récit presque quotidien de ce deuil, nous faisant vivre autant la temporalité immobile qui le caractérise, confrontant le langage aux limites du dicible. Enfin, la seconde partie de Time Lived, Without its Flow tente de circonscrire et de penser, par les moyens de la théorie, cette expérience particulière du temps. Au final, un triptyque bouleversant sur le deuil, la douleur, l'absence et le sens de l'existence.
Traduit de l'anglais par Guillaume Condello770/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501191920002
CE QUE MURMURENT LES ANIMAUX« Mourir, naître, revivre. Embrasser le cycle des saisons, naviguer avec les éléments. Passer de la domination à la coexistence, de l'abus à la résilience. Remettre en question les croyances limitantes de l'être humain, connecté malgré lui à tout, sauf à l'essentiel : à notre essence en tant qu'individu, à notre essence en tant qu'espèce, et à celle de nos colocataires à poils, à plumes ou à écailles, avec lesquels nous partageons une même grande maison. Ces quelques enseignements sont le fruit d'années passées et présentes aux côtés de ceux que l'on considère majoritairement comme des biens de compagnie ou de rente : les animaux. C'est en présence de Tawaki, Priya, Ondée, Devi, Maya, Elyan, Alaska, Meli ou encore Jahmane que j'apprends quotidiennement sur le fonctionnement de notre monde et sur notre juste place dans cet univers, que l'on porte autant qu'il nous porte, sans pouvoir le maîtriser. Que ces individus soient des chiens, des cochons, des vaches ou des moutons importe peu. Ce qui compte, c'est ce qu'ils ont à transmettre, en étant simplement qui ils sont. C'est à leurs côtés, aussi surprenant que cela puisse paraître, que j'ai réappris à être humaine et à redécouvrir mon espèce sous un oeil nouveau. »770/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501191920001
UN MONDE SANS ENFANTSLa France a été le premier pays au monde à voir sa natalité baisser, et en 2024 le président parle de « réarmement démographique ». Partout, la fécondité chute de façon vertigineuse, deux tiers des pays du monde ne font plus assez d’enfants pour renouveler leur population. En 2100, y aura-t-il encore des enfants en Corée du Sud ? L’Italie est-elle vouée à disparaître ? On ne mesure ni la profondeur ni la rapidité de ce bouleversement, qui est peut-être le plus marquant de l’humanité.
Plutôt que de céder à la peur, cet ouvrage invite à prendre la mesure du choc à venir, et à se défier de ceux qui voudraient l’instrumentaliser.
Le monde entre en hiver démographique et celui-ci sera rude. Mais quel printemps suivra ?1,270/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501091920002
LE PATIENT CANNIBALENathalie von Zelowitz est psychologue en prison. Depuis dix ans, elle écoute les confessions d’un homme qui en a mangé un autre. Il s’appelle Bernard. Contrairement aux auteurs de crimes cannibales qui, le plus souvent, ont été jugés irresponsables, Bernard purge sa peine dans un centre pénitentiaire. C’est là, dans cet établissement qui abrite des détenus ingérables, que la psychologue écoute son patient. Au fil des séances, elle aborde à travers lui la notion de monstruosité. Elle partage aussi ses doutes, ses émotions, sa réflexion sur ce tabou ultime, l’anthropophagie. Et contre toute attente, Bernard nous apparaît par bien des aspects presque familier. Une plongée vertigineuse, personnelle et documentée aux sources du Mal.1,130/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501091920001