Immobiliser l'éphémère, songer à tous les lieux du monde, téléphoner au hasard, regarder l'autre dormir, courir dans un cimetière, rire d'une idée sérieuse, trop manger, imaginer qu'on va mourir… De petites expériences intérieures qui déconcertent le corps comme l'esprit, provoquent le sens des mots et des conventions, secouent l'ordre du monde et dérangent celui de nos habitudes. Instants volés au cours ordinaire de la vie par une série facétieuse de protocoles de dépaysement : invention de nouveaux regards, de gestes insolites, d'idées un peu folles. Mais derrière les apparences futiles et provocatrices de ces discrets coups de folie, une expérience plus en profondeur est proposée : retrouver l'étranger dans le familier, renverser les évidences qui saturent le quotidien, et par là libérer l'étonnement qui, selon Platon et Aristote, est la source de l'interrogation philosophique. Ces cent une manières d'aller contre les inerties de la vie sont autant d'occasions de provoquer l'impulsion à questionner qui revitalise l'existence. Un manuel du savoir-vivre à contretemps de soi-même. Roger-Pol Droit, chercheur au CNRS en philosophie et chroniqueur au journal Le Monde, est l'auteur, entre autres, de La Compagnie des philosophes. --Emilio Balturi
NOUS AUTRES REFUGIES180/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2204251910002
FACE A LA GUERRE220/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2204251910001
DESCARTES AU FIL DE L'ORDRESOMMAIREI -- Ouverture, déméler les voix : Sur un passage controversé de la "Première méditation" -- Dossier, débat sur la folieII -- Penser les corps : Contribution à l'étude des degrés du sens dans la "Seconde méditation" -- Le sens commun dans la "Règle XII" -- Genres d'êtres et façons de parler dans les "Regulae"II -- Dieu : Créations des vérités éternelles et doutes métaphysiques -- L'idée de DieuIII -- Démêler les voies : L'ordre dans les "Principia" -- Sur le cercle cartésienIV -- Merveille ou extravagance du libre arbitre : Sur les trois ou quatre maximes de la morale par provision -- Descartes et la liberté de la volonté -- Descartes et Corneille ou les démesures de l'egoConclusion, aux limites de la raison : Ordre et mesureBibliographie -- Index1,680/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2204001595937
UN DETAIL NAZI DANS LA PENSEE DE CARL SCHMITT - LA JUSTIFICATION DES LOIS DE NUREMBERG DU 15 SEPTEMBCe texte a fait l'objet d'une communication dans le cadre de l'Institut Villey et a été publié dans la revue Droits (Puf, n° 40, nov 2004), il est intitulé : Carl Schmitt, l'ennemi substantiel et la législation nazie et fait partie d'un dossier "Contre Schmitt ?". Il est augmenté de commentaires supplémentaires concernant deux textes de Schmitt qui sont également publiés dans cet ouvrage. Il sont traduits par Denis Trierweiler : La Constitution de la liberté (1e octobre 1935) - La législation national-socialiste et la réserve de l'ordre public dans le droit privé international (28 novembre 1935) "Je vais tenter de vous montrer que l'adhésion de Schmitt au nazisme a été si consciente et profonde qu'il n'est pas possible d'étudier ses textes juridico-politiques, même ceux qui ont été écrits en amont ou en aval du nazisme, en mettant entre parenthèses son engagement en faveur des principes nazis et la caution qu'il a apportée aux pires lois du régime de Hitler.... Il faut tenir compte du fait que Schmitt n'a jamais critiqué ses options de la période nazie et qu'il a au contraire tout fait pour leur fournir une justification a posteriori... Je souhaite montrer sur un point important le rapport des thèses théoriques de Schmitt avec son engagement comme doctrinaire de la législation national-socialiste, en particulier des lois de Nuremberg du 15 septembre 1935, concernant la citoyenneté allemande et la protection du sang allemand."690/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2204001595929