Une analyse du goût du vintage dans le cinéma taïwanais. L'auteur souligne l'ambivalence de cette crise identitaire entre recherche des racines chinoises et crainte de la place croissante de la Chine occidentale à Taïwan. _x000d_ 本書針對早期台灣電影去做分析,研究台灣追尋中華民族根源、卻同時戒慎中國日漸增長的國際地位的現況,並強調電影中所反應出來的矛盾的身分認同危機。
Qu’est-ce que le rétro? Pastiche et références multiples et maniaques au passé, certes; mais au-delà, y a-t-il plus qu’une mode? Est-ce une démarche assumée portant expression de revendications? Le regard en arrière est-il une volonté de freiner la fuite en avant, en cultivant le plaisir du temps retrouvé, qui permet de favoriser notre transition vers un autre âge, moins inquiet?
Sans vouloir donner de réponse définitive à ces multiples interrogations, Neri fait la synthèse des grands travaux qui étudient ce mouvement, largement plus complexe que l’expression d’une simple nostalgie, et s’attache à cerner, en s’appuyant sur de nombreux exemples et sur des analyses détaillées de films importants, tels ceux de Hou Hsiao-hsien, Edward Yang, Tsai Ming-liang et bien d’autres, ce que les Taïwanais, les Hongkongais, les Chinois tentent d’exprimer — de plus en plus ensemble — par-delà la grande variété des œuvres étudiées.
LA CHINE DE MAO A XI JINPING - CARNETS D'UN VOYAGEUR ENGAGEAncien président du CNC et cofondateur d'Arte, Jérôme Clément retourne en Chine 45 ans après son premier voyage, confrontant ce qu'il a observé en 2019 à son voyage de 1974. Un regard original et informé sur la Chine de Xi Jinping, à l'heure du plan " China 2025 " Notes d'un voyageur engagé
Mars 1974. Jérôme Clément, ses études tout juste achevées, part pour la Chine. C'est encore la Révolution culturelle et le voyage du groupe de " Jeunes sans frontières " est solidement encadré. Durant ce périple d'un mois, il se rend sur le chantier du canal du Drapeau rouge, un des grands ouvrages du président Mao Zedong : détourner le cours d'un fleuve pour irriguer toute une région. Juillet 2019. Jérôme Clément, reçoit une invitation de la Télévision d'éducation chinoise. À l'occasion du cinquantième anniversaire du percement du canal, on demande à l'ancien président d'Arte " d'évoquer ses souvenirs et de partager ses réflexions sur l'eau et l'homme, ses analyses sur la Chine d'hier et d'aujourd'hui ". Un film d'une heure et demie dont sera absente la dimension politique, celle de la Révolution culturelle. " Cela n'intéressera pas les Chinois ", lui est-il répondu. De Shanghai à Pékin, ce tabou planera sur le tournage, témoignant des censures de la mémoire collective dans la Chine de Xi Jinping. Ces tribulations d'un Français en Chine, à un demi-siècle d'intervalle, nourrissent le récit et les réflexions de l'auteur, avant que la Covid-19 et ses suites politiques ne viennent suspendre, sans l'interrompre, ce dialogue difficile – mais instructif – entre deux systèmes de pensée.1,100/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502103010001
LE GRAND RECIT CHINOIS - L'INVENTION D'UN DESTIN MONDIALLors du 19e Congrès du Parti communiste chinois, en 2019, Xi Jinping déclare : « Il faut correctement raconter l’histoire de la Chine au monde », et en particulier « ses contributions majeures à la civilisation mondiale ».
Depuis une vingtaine d’années, on voit apparaître par touches progressives un récit historique qui justifie le rôle que la République populaire de Chine, désormais une grand puissance, aspire à jouer sur la scène internationale. Dans ce grand récit, le pays est présenté comme l’acteur, depuis l’Antiquité, d’une mondialisation alternative à celle qui fut portée par l’Europe puis les États-Unis : pacifique plutôt que belliqueuse, bénéfique à tous plutôt que prédatrice, respectueuse des différences plutôt que missionnaire.
À travers une dizaine de thèmes, de l’universalisme confucéen au « siècle d’humiliation » imposé par les traités inégaux avec l’Occident, du pacifisme chinois aux « routes de la soie », Victor Louzon analyse ce grand récit et en interroge les fondements,historiques. Entre mythes et réalités, il éclaire la manière dont la Chine raconte aujourd’hui l’histoire de sa place dans le monde. Un livre indispensable pour comprendre le défi que la Chine pose à l’ordre mondial.1,130/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002033141
TRIADES - LA MAFIA CHINOISE A LA CONQUETE DU MONDEAlliance céleste, 14K, Sun Yee On, Bambou uni… derrière ces noms exotiques se cachent des organisations criminelles tentaculaires. À partir d’une vaste enquête et de rencontres avec des personnages hauts en couleur, Antoine Vitkine raconte l’histoire et les ambitions de la mafia chinoise, devenue la plus puissante au monde.
Depuis près de deux siècles, les triades tissent leur toile. Elles ont fait tomber le dernier empereur de Chine, régné sur le Shanghai des années 1920 comme sur les salles de jeu de Macao. Sun Yat-sen, fondateur de la République de Chine, en fut même l’un des « parrains ». D’une implacable brutalité, elles possèdent leurs rites, leur hiérarchie stricte et des valeurs claniques.
Ces « sociétés noires » ont su s’adapter au monde contemporain et déploient leur emprise sur tous les continents. Elles dominent le trafic de drogues, d’êtres humains et de contrefaçons, sont à la pointe du blanchiment d’argent et de la cybercriminalité, s’immiscent dans l’économie légale. Surtout, elles se sont mises au service des ambitions de Xi Jinping et de sa guerre contre l’Occident : soutien aux routes de la soie, répression des manifestants démocrates à Hong Kong, corruption politique au Canada, invasion du fentanyl aux États-Unis… Depuis quelques années, elles sont également devenues les banques occultes du crime organisé européen. Cette plongée sidérante dans le monde des triades révèle leurs liens avec le pouvoir de Pékin et leur impact sur les rapports de forces mondiaux. Un défi majeur pour nos démocraties.1,210/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2502002033042
QUAND LA CHINE PARLE - ILLUSTRATIONS, COULEURQue dit la langue de l’état d’un pays ? Dans cet ouvrage sans précédent ni équivalent, les expressions étudiées racontent une société en pleine mutation, complexe, traversée de contradictions et de tensions, et intensément connectée au reste du monde. Certaines sont produites par l’État-Parti et se diffusent verticalement du haut vers le bas, à la manière des mots de la propagande étudiés par Victor Klemperer. D’autres sont forgées par les citoyens ordinaires et apparaissent au sein de communautés sur internet avant de se diffuser largement parmi plus d’un milliard de locuteurs. C’est là la singularité de la Chine actuelle, dont ce livre brosse un portrait édifiant. Les trente-quatre néologismes choisis pour désigner une variété de réalités qui relèvent de l’organisation de l’économie et du travail, de la vie quotidienne des individus, des choix d’éducation, des pratiques culturelles, des identités sociales, de la santé publique, du contrôle politique, tant en ville qu’à la campagne, rendent compte, mieux que bon nombre d’études, de la réalité de la Chine et des Chinois. Car, malgré le renforcement de la surveillance et le poids croissant des impératifs idéologiques, la langue demeure en Chine un lieu de créativité et résistance. Et c’est bien là l’une des complexités à saisir pour comprendre la voie de ce pays hors norme.
Fruit du travail inédit de 16 contributeurs de tous horizons, sociologues, anthropologues, historiens, géographes, politistes et linguistes, tous spécialistes de la Chine contemporaine, et dirigé par Gilles GUIHEUX, professeur, sociologue à l’Université Paris Cité et Lu SHI, professeure honoraire en études chinoises à l’Université de Lille, Quand la Chine parle dresse un atlas linguistique de la Chine actuelle.1,300/mainssl/modules/MySpace/PrdInfo.php?sn=llp&pc=2501002026516